Penthièvre

On enchaîne, même si on a pas fini avec le baron Emeran ?

A la réflexion, Tibors arrive en même temps qu'Aodren. Il s'est laissé poussé la barbe pendant le trajet et en plus de ça, vu qu'il fait pas beau, il s'emmitoufle dans un manteau qui lui cache le visage et se dit que ça suffira bien à pas trop alerter les gens du château.
Aodren pourra se faire passer pour un marchand escorté de ses quatre hommes.

Normalement Aodren devait y aller en éclaireur.

Mais si tu veux tu arrives en même temps que lui ......

Oui.
Mais Tibors troue que cette prudence ne sert à rien finalement et donc y va avec Aodren... Sauf si celui-ci réussit à convaincre Tibors.

Non, je trouve que c'est mieux Donc on y arrive en même temps. Évidemment, pas avec tambours et trompettes. On fait ça dans la discrétion.

Vous arrivez tranquillement vers le Chateau.
Tibors repère Carlis de Janbro le vieux capitaine de garde de ton père (et même du père de ton père).
C'est une ruine vénérable qui n'est plus que l'ombre de lui-même, aigrit, radotant sur la cabale des jeunes officiers qui l'ont poussé à la démission.
Tu as toujours été attentif aux incroyable récits de bataille qu'il faisait quand il avait finit de se plaindre. Donc il t'aime bien.
Et surtout quand il veut il a ses entrées directes auprès du baron, ton père.

Tu l'alpagues discrètement.
Il comprends ta discrétion à demi-mot (c'est que quand il se plaint pas il est efficace, le bougre) surtout que "le roi des cons" est à demeure.

Il vous mène d'autorité dans le petit salon jouxtant la chambre de ton père.

Celui-ci arrive peu de temps après.

Il est très heureux de te voir. Un large sourire illumine sa face.
Il te prend dans ses bras et t'écrase contre sa poitrine : "A je suis heureux de te voir..........."

"..............petit con", tu reçois la plus grosse mandale de ta vie, elle t'envoie sur le cul 2 mètres plus loin.

Aodren a mal pour toi, il a plissé les yeux sous la violence du choc à peine amortie par la barbe entre la grosse main du baron et la joue de Tibors. Ouille.

Ton frère en a après toi, j'ai reçu la visite des Templiers qui t'accuse de vol de relique, simonie, luxure, ils étaient aussi accompagné par un certain Welf von Saake qui cherchait le malandrin qui a déshonoré sa fille Bélissende.
Cela commence à faire beaucoup, mais il est vrai que Belissende était très aguicheuse, la bougresse, et si j'avais eu ton âge je n'aurais su me retenir de lui faire la cour.

Je t'en veux car tous ces problème demandent temps et doigté pour être écarté et je ne peux te donner un accueil digne. Je vais te demander de repartir aussi discrètement que tu es venu.
Je pense que d'ici peu ces désagréments qui ne sont que broutilles seront écartés et que je te convierai à une grande fête pour que tu puisse prendre place à mes cotés.
Hum, tu as vraiment voler une relique ?

Tibors fait mine d encaisser le coup sans problème mais ne convainc que lui.

Bonjour père. Je vois que vous avez la forme. Oui j'ai croisé mon cher frère à Nantes. Il s est félicité de ma reussite devant le duc. D'ailleurs la disparition du duc va changer bcp de choses non?

Aodren a mal pour toi, il a plissé les yeux sous la violence du choc à peine amortie par la barbe entre la grosse main du baron et la joue de Tibors.

Non, non, j'ai rien senti

Que se passe-t-il ensuite ? Dieu a-t-il mit pause sur son super lecteur Blu-ray-de-la-galaxie ?

Bonjour père. Je vois que vous avez la forme. Oui j'ai croisé mon cher frère à Nantes. Il s est félicité de ma reussite devant le duc. D'ailleurs la disparition du duc va changer bcp de choses non ?

La situation politique risque d'être particulièrement instable. Il faut voir dans les prochaines années.


Puis vous partez aussi discrètement que vous êtes venus.

Même s'il le sait probablement déjà, je lui parle un peu de moi et lui dit que je me suis installé à Fay de Bretagne où j'ai recruté une petite troupe, peu nombreuse mais efficace.
Je serais heureux de l'y accueillir s'il venait à passer par là.

Bonjour Baron,

Je m'appelle Aodren De Kerviher.
Tibors m'a un peu parlé de vous, je suis enchanté de faire votre connaissance.
Vos hauts faits de guerre sont célèbres et en vous voyant je comprends mieux la maitrise guerrière dont fait preuve Tibors.
Il s'est d'ailleurs illustré fort admirablement sur quelques batailles ces derniers temps.
Même s'il a été fougueux et impétueux, voir même parfois inconscient, dans un passé par forcément si lointain. Il s'est quelque peu assagi, devient plus pondéré ces derniers temps. La Grâce de Dieu semble même l'avoir effleuré.

Peut-on clôturer le sujet du Baron de Penthièvre.

Comment a-t-il réagit à ma prise de parole ?

UP, histoire qu'on termine

Il n'a pas vraiment réagi, juste un demi sourire qui vous fait comprendre qu'il est au courant de certaines choses et qu'il a apprécié l'attitude de son fils.
Il vous a seulement demandé de repartir discrètement.

Je t'en veux car tous ces problème demandent temps et doigté pour être écarté et je ne peux te donner un accueil digne. Je vais te demander de repartir aussi discrètement que tu es venu.

Il va falloir un certains temps et un peu d'influence pour effacer certaines bêtises de son fils Tibors.
Mais vous sentez bien qu'il fait une différence entre des bêtises du à la fougue de la jeunesse et les autres qui arrivent parce qu'on est un incapable.

OK nous repartons, donc ! Sauf si Tibors a d'autres choses à avouer à son cher géniteur

Ce qui est drôle c'est que les bêtises dues à la fougue de la jeunesse c'est Tibors, l'aîné qui les fait, et non son cadet !