A la poursuite de Sire Pelnor

Une série d'histoire en alexandrin contant la poursuite de Sire Pelnor.

Cette histoire commence tragiquement,
par la mort du père du Chevalier au Gland.

Pour éviter une lutte fratricide,
une quête fut donnée à l’intrépide :

Retrouver un ami de son père disparu. 
Lui seul peut poser la couronne attendue !

Le fier guerrier l’accepta avec courage,
sans connaître les périples du voyage.

Accompagnés de sa sœur et de mes amis,
nous nous mîmes en route vers une abbaye

où se trouvait les armoiries du recherché.
Fuyant des cavaliers, nous dûmes nous paumer.

Un château, avec des douves remplies de fleur,
se dressa devant nous de toute sa splendeur.

Une merveille abritant un lourd secret :
Celui qui y vit est un Ogre des marais !

Sur ses terres, il a le pouvoir absolu,
Prononcez son mot, naïfs ! Et vous serez perdu.

A l’inverse, faites lui dire votre mot,
afin de connaître ses difficiles maux.       

Dans tout grand monstre se cache un petit cœur,
un prince avait enlevé son seul serviteur.

Il se sentait seul et comme des braves gens,
nous partîmes le délivrer de ce tyran.

Attaquant le château par les catacombes,
nous fûmes accueillis par une armée d’outre-tombe.

Me faufilant comme une ombre dans la nuit noir, 
je me retrouva nez à nez avec le couard.

Aucunes réactions ne vinrent de sa part,
avant l’arrivée bruyante de mes gaillards…

Avec un râle sourd, une voix s'éleva 
pour nous ordonner de retourner sur nos pas. 

Résolus, les aventuriers refusèrent,
dès lors les mains du vieil homme se levèrent

pour mon mettre fin au sommeil de ses gardiens :  
Deux énormes dragons sans chair ! Nous voila bien !

Je laissa mes hommes d’armes se défouler 
pendant que je trouvais le petit prisonnier.

Une fois que furent enlevées ses entraves,
je devais retourner épauler mes braves.

La bataille fut rapide mais héroïque
pour se conclure par un duel épique.

Le chevalier n’y est allé avec des pinces,
la demeure s’écroula à la mort du prince.

L’Ogre retrouva alors son dévoué servant,
il nous donna un souhait en récompense.

Libérer les personnes transformées en fleur
fut l’acte que je souhaitais de tout mon cœur.

Je fis mes derniers adieux à ce cher Tobie
puis nous nous fîmes accompagner à la sortie.

Joli !!!!

Superbe !

Pour être pointilleux : il y a qq petites fautes de frappes et autres vers la fin de la comptine. Comptine qui débute de manière impersonnelle pour se personnaliser au fil des mots.

Bref, du bel écrit très agréable à lire... la larme à l'oeil en souvenir de ces périples.

très sympa

Pêchant le long d’une plage de sable blanc,
à des milliers de miles du commencement,
signifiant la fin de cette belle épopée,
se présenta devant nous l’homme recherché.

Ce dernier s'était octroyé un objectif
sans lequel il ne voulait quitter son récif.

Abattre le Léviathan avec la musique !
Une embûche en plus ! Le groupe resta stoïques.

Nous voilà dans une barque voguant en mer.
L’avance sur nos rivaux fut éphémère ;
contre une trirème nos peines étaient vaines.

Cependant la vitesse ne fut pas reine
lorsque le gros poisson fut son apparition
et goba les vaisseaux comme des moucherons.

Miraculeusement nous survécûmes au choc,
certains n'eurent pas cette chance avec leur coque.



Nous n’étions pas seul dans le ventre de la bête,
des pirates y organisaient une fête.

Une lutte débuta pour n’être au menu,
comme d’habitude l’ennemi fut vaincu.

Puis nous visitâmes notre nouveau repère,
déjouant les pièges ; requins et autres chimères,
pour finalement arriver jusqu'au cerveau.

Son cadavre remontera-t-il à niveau?

Chacun présenta des solutions par centaine,
préférant la vie à une gloire incertaine.

Nous revînmes à notre premier dessein ; le chant !

Comptant sur l’organe du Ménestrel Géant                            
ainsi que les multiples cordes de son arc,
tous les braves s’installèrent dans une barque.

Un air nostalgique marin gagna la grotte,
cela engendra une telle émotion forte
que le Léviathan remonta à la surface.

Il ne restait plus qu’à sortir de son pancréas.

Le barde désigna la bouche du poiscaille.
J’eus à peine le temps de boucher mes oreilles
avant qu’il n’entame une chanson macabre.

Les intestins ne supportèrent ce son âpre.
Voguant dans un immonde fleuve de grumeaux,
nous ressortîmes indemne sur les grands flots
aux frontières de la province réclamée.

Nous présentâmes à la cour l’homme demandé
et par un coup de théâtre époustouflant  
il devint le seigneur légitime, bluffant !

Le Preux accepta la volonté de son père,
restituant à son nouvel ami ses terres.

De ce conte naquit un amour passionné  
entre le baron et la sœur du Chevalier.

Bravo !
C'est vraiment génial. Blanche devrait vraiment se mettre à composer pour Amalrik !

Superbe !!!!
Je trouve cela très très chouette.
(peut-être que cela va redonner de l'inspiration à Ailin pour reprendre ces chroniques )

très sympa Blanche est vraiment douée ^^