Perkrax et Ogier au bord de l'eau...

Un mouvement sur les flots du lac attire son attention et coupe court à l’hésitation. Une agitation, une sorte de petit tourbillon.
Perkrax sort de son bosquet, intrigué, et s'approche de la cabane du pêcheur.
Un homme dans les flots. Le tourbillon le rejette vers la rive.
Perkrax s'approche de ce cadavre. Ce n'est pas un cadavre. Sa poitrine se soulève. Son visage est ensanglanté, du sang coule de ses oreilles.
C'est le prisonnier !
C'est intéressant. Un allié potentiel.
Perkrax retrouve un semblant de sourire alors qu’il le tire vers la forêt.

D'un geste vif, sans son, discret, Perkrax sèche le prisonnier. Pas de Parma.
L’homme respire doucement mais rouvre les yeux.
Perkrax pose délicatement un doigt sur sa bouche. « Tout va bien. Tu es en sécurité. Tu vas me raconter qui tu es et ce que te voulaient Parieta et Krios, ceux qui t'escortaient. En échange de quoi il se pourrait bien que je puisse t'aider. »

Avant qu’il ne se remette et ne réponde, un mouvement se fait vers le rocher.
Parieta, Krios et toute leur clique surgissent du rocher.
Elle tient le Bâton de Mavoleus à la main.
Panastel le met dans un coffre. « Il ira rejoindre les autres reliques ou Diabolique que nous avons découverte ».
D'autre templiers sont arc-boutés à porter des coffres qui ont l'air remplis de pièces. Ils se dirigent vers Chatillon. Puis, rapidement, reprennent la route. Vers la commanderie de Val d'Izé ?

Ils sont partis.
Même à deux, même s’ils pouvaient les rattraper, que faire ?
Déjà s’éloigner un peu des lieux. Connaître son allié « sauvé des eaux ».
« Et si vous me racontiez qui vous êtes et pourquoi vous étiez prisonniers de ces deux mages ? Il me semble que c’est grâce à vous qu’ils ont trouvé l’entrée de ce qu’ils cherchaient, non ? »

Merci pour votre aide je ne pensais pas m'en tirer à si bon compte. je m'appelle Ogier.
Je n'ai rien à voir avec cette troupes de pilleurs !
La femme s'appelle Parieta, l'homme Krios.
Je ne sais pas ce qu'ils cherchent mais ils ont trouvé pas mal d'objets et d'or dans les ruines sous le lac. Ils ont aussi massacré toutes les créatures qui y vivaient, les bâtards, ils les ont tous tués afin de récupérer leur précieux vis. ils me dégoûtent...

il se tait pendant quelques secondes plongé dans ses pensées

voila ce que j'avais à vous dire. Ils m'ont maintenu isolé des templiers et me faisaient passer pour un simple ayant été touché par Dieu !
et ils m'ont fixé ce collier d'esclave afin de s'assurer que je ne m'échappe pas... ça se resserre autour de votre coup sur commande. c'est magique. Mais puisque vous vous intéressez aux 2 mages j'imagine que soit vous êtes l'un d'entre eux soit vous travaillez pour l'un d'entre eux ?

Je me suis mal exprimé. Vous savez que se sont des mages, vous êtes donc soit vous même un mage, soit un homme lige travaillant pour un mage.

Mais peu m'importe, l'ennemi de mon ennemi peut faire un allié...

ils m'ont capturé à Paris.

il réfléchit quelques instant, crache et se gratte le cou sans jamais lâché ton regard

je suis un chasseur de trésors. je cherche des reliques, des objets magiques, des manuscrits occultes que je revend aux mages ou à toute personne qui y trouve une valeur quelconque. La plupart vous diront que je suis un voleur. Ma profession n'est pas sans danger, j'ai même quelques ennemis et le principal a trouvé le moyen de se débarrasser de moi. Parieta et Krios avait besoin d'un voleur pour les aider à trouver ces ruines. Et voila comment je me retrouve je ne sais même pas où, en plein nature, sans un sou...

giom a écrit:
D'un geste vif, sans son, discret, Perkrax sèche le prisonnier. Pas de Parma.

Perkrax a séché Ogier magiquement. Si Ogier sait ce qu'est un mage, il peut se douter que Perkrax en est un... ou a quelques talents autres.

"Oui je suis mage, en effet.
Et tout comme j'imagine qu'il y a des chasseurs de trésors francs et honnêtes il peut y avoir des mages francs et honnêtes."
Perkrax affiche un sourire qui se veut franc et honnête... ou en réalité plutôt complice.

"Quoi qu'il en soit nous voici alliés de circonstance et ce n'est pas pour me déplaire, vu leur nombre.

Si vous allez mieux, commençons par nous éloigner de ce rocher, sait-on jamais."