Confluencis

Tu es convoqué sur la Bell Flower.

Proctor est seul.

Il te demande ton rapport écrit.

"Nous allons examiné cela et tu passeras ton examen dans la semaine.
J'avais prévu quelque chose de plus cérémoniel mais la mort de Renita est un bouleversement autant politique que sentimental. Il faut que je reprenne les rênes de l'Alliance mais aussi gère le Tribunal dont elle était le Praeco.
Ne pense pas que je fais aucun cas du passage de ton gantelet mais je dois agir avec célérité et prudence."

"Mais dis moi de suite où est Astinus, je te prie ? As tu trouvé quelque chose, Sais tu pourquoi il ne donne aucune nouvelle ?
C'est un mage voyageur mais il nous avertissait toujours Magvillius (c'est la Domus Magna des Guernicus dans le Tribunal Romain) de certaines de ces absences !"

Il attend ta réponse ..................

(Donc comme je te l'ai pm sur gmail, je ne sais pas si tu préfères attendre ce soir ou si on fait la discussion ici)

Je suis désolé de ne pas vous en avoir informé avant, mais je pense que cet information est délicate à déclarer, je préférais finaliser mon rapport, celui-ci est plus précis que mes dires. Je penses que vous devriez vous assoir.

Xzyl tendit son rapport. L'air désolé, il regarde la réaction de Proctor.

Écrit dans un latin soutenu avec plus de précisions et de termes techniques d’enquêteur, vous vous apercevez aussi que l'auteur a utilisé (ou en tout cas essayé) une grammaire compliquée (pour qui, pour quoi...).

Objet : Enquête sur la disparition du mage Astinus
Commanditaire : Tribune de Normandie
Lieu : Bretagne, Nord Nord Ouest de Nantes, forêt de Fay de Bretagne
Date : Octobre 1185


Cela faisait plusieurs minutes que j'attendais devant la pierre noir où Astinus m’accueillait habituellement lorsque ma protection magique m'y en garde contre des sorts hostiles.
Puis l'illusion d'un homme d'une vingtaine d'année m’apparut en m'annonçant le décès d'Astinus.
Je demandai alors de voir le corps. Un homme avec un fort accent irlandais trapu apparu pour m'escorter jusqu'à la bâtisse.

Une illusion d'Astinus me fit face et je la balaya du regard et six autres personnes apparurent. Non hostiles, vérifiant par leurs dons mes attentions.
Ils se présentèrent; trois d'entre eux étaient des mages, anciens élèves ou connaissances d'Astinus et les autres leurs compagnons. L'un m'emmena au corps se trouvant à quelques pas de la maison.
Sa mort datait de deux à trois mois, face à la forêt, son crâne marqué par une arme contondante ne faisait nul doute qu'il s'agissait d'un meurtre.
Son état de décomposition était trop avancé pour déterminer magiquement le coupable.

Une chose était sur, Astinus connaissait son agresseur, j'examinai les personnes présentes :
Les mages Ailin, Aodren et Stanislas, ces élèves trop frêles pour tuer quelqu'un d'un seul coup et leurs niveaux de magie n'aillant pas suffit à égratigner ma protection magique n'auraient pas atteint celle d'Astinus.
Passons à leurs compagnons; Dame Catherine, elle n'a pas d'arme apparente et une arme contondante ne serait pas dans son style.
Trois potentiels suspects restaient donc: l'irlandais Diarmid, le chevalier Tibors et le géant Amalrik.

J'inspectais ensuite la maison, sens dessus dessous: les meubles détruits, des griffures d'un bon demi-pouce de profondeur sur l'entrée fermée du laboratoire. Seule la clé principale a été retrouvée, mais aucune des clés secondaires nécessaires à l'ouverture de la porte.
L'hypothèse que le tueur les aurait gardées fut émise et nous usâmes de la magie pour les retrouver. Le village de Fay de Bretagne fut indiqué ; un village de paysan, indépendant, avec une immense église mais terrorisée par des créatures maléfiques.

Cette "malédiction" comme le criait le prêtre, Eric de Malaheux, était surement liées à notre enquête puisque des griffures d'une tel profondeur ne peuvent être réalisées que par des créatures d'un autre monde.
Les compagnons enquêtèrent en ville tant dis que les mages allèrent dans les alentours vérifier les dires des communs.
Les résultats manquèrent de précision mais furent relativement concluants; le prêtre cachait un double jeu, allant dans les montagnes la nuit tombée, et des zones où les animaux évitaient d'y aller existaient.

A la nuit tombée, le groupe de mage empruntèrent les chausses du prêtre pour qu'elles nous guident par mes soins à l'endroit de sa cache. Cette escapade a durée jusqu'au lendemain midi et nous trouvâmes des écrits, preuves qu'Eric a tué Astinus.
Leur rencontre s'est produite dix ans plutôt, ils sont devenus ami. Astinus lui appris durant six ans la magie. Au départ, ce dernier cru que la magie était un don de dieu, mais tout se brouilla dans son esprit jusqu'à la dispute fatale où il commit le meurtre avec une "pierre sainte".
Nous repartîmes à Fay de Bretagne en se questionnant sur la manière dont on devait procéder à l'arrestation d'Eric de Malaheux.

De retour au village, cette question se dissipa lorsque nous vîmes une foule acclamant Tibors devant l'église où six cadavres d'humain décomposé ainsi que le corps du prêtre gisaient au sol. On nous conta par la suite les évènements passés.
Le matin même, Tibors fut invité par le prêtre pour une bénédiction, étant donné que la veille, il s'était présenté pour un preux chevalier venant sauver le village de la malédiction.
Dame Catherine et Diarmid l'accompagnèrent et durant la cérémonie, il eut un confrontation de foi où le prêtre ressortit perdant et avoua devant les villageois son crime puis appela ses créatures.
Le combat commença, mais le prêtre y mis fin en se suicidant sur une des lances.



J'aurais préféré être présent durant ces aveux, qu'ils soient toujours vivant pour vous les redire en face, mais l'ordre d'Hermès est très clair sur les relations à entretenir avec l’Église et il me semble préférable qu'un homme de foi est mis fin à cette histoire.
J'ai amené à Confluensis plusieurs acteurs de cette histoire, ils pourront confirmer mes écrits.

Xzyl
Apprenti mage.

Proctor Blémit.

"Je n'avais pas besoin de ça" marmonne t'il.

Je dois en réferrer à Magvilllius. Retourne auprès de tes compagnons de route et n'ébruite pas cette affaire.
Je n'ai pas le choix, ton gantelet sera public et nous ne pourrons taire cette annonce.

Mais dis-moi que connaissais-tu d'Astinus ?

D'après les croisements d'informations des personnes qu'il l'a connues.... je dirais que ces informations personnelles sont ... confuses. Je doute même de sa maison.

Bon, je vais te demander un service.

Il te regarde droit dans les yeux.

Je ne sais pas qui est Astinus mais en haut lieu, à Magvillius, certaines personnes avaient l'air très attaché à sa personne.
Je ne sais pas pourquoi.
Je vais lles informer du deçès d'Astinus.
Je te demande donc de rien dire à qui que ce soit du peu de connaissance que tu peux avoir sur Astinus.
Merci

Il s'en va

Un Majordome te reconduis à la Maison des Hôtes.

Xzyl écrit ce mot pour Aonghus Lamh Iarran Magus :

Mon cher,

Je vous remercie pour avoir fait tout ce chemin pour faire cette proposition forte intéressante.
Cependant, vos dires sur mes origines ont été contre vous, vous n'auriez jamais du les révéler au grand jour.

Que votre retour parmi les vôtres soit rapide et sans encombre.
Xzyl

Après avoir fait son choix, Xzyl va voir Prunellie d'un pas décidé, puis lui demande d'une voix ferme:

Pourrais-je discuter un instant en privé avec vous?

Une fois isolé des autres, son regard devient pesant et Xzyl poursuit :

Je suis fort énervé. Je n'aime pas que l'on parle de moi, surtout de mes origines.

Seul son regard et sa voix semblent menaçants, froid, le reste de son corps reste de marbre.

De plus, vous avez parlé de ma protégée, je ne vous le pardonnerais pas.
Vous étudiez les fées et savez très bien que leurs réactions sont inattendues, pourquoi en avoir parlé à Aonghus?

Si ma protégée et moi même vous semble si intéressant, je pense que nos relations soient mortes avant d'avoir vu le jour.

Dame Prunellie te regarde avec sérieux. Elle n'esquisse même pas le petit sourire dont elle se départit rarement.
Tu sens qu'elle te prend au sérieux, ce que tu dit, pas ton attitude menaçante.

C'est d'une voix claire sans la moindre trace d'ironie qu'elle te répond :

Il me semble y avoir méprise ou du moins quiproquo.
Quand est ce que j’ai parlé de vous et quand est ce que cela vous a choqué.
Nous n’avons pas la même vision de la fonction de Quaesitor. Pour moi la justice se doit d’être transparente, elle n’avance pas caché dans l’ombre. Le Juge se doit par sa conduite d’être irréprochable et de faire un exemple de sa vie. Je m’en réfère au grecs : le juste est dikaion un terme dérivé de « Diké », la justice. La justice est une vertu et non une règle. Le juste établit l’égalité entre les membres de la communauté. Et le Juge se doit d’être juste sinon les lois sont artificielles et n’existent que pour assurer la conservation de la communauté et la satisfaction de ses intérêts.

Si la Justice est une vertu le Juge se doit d’être le premier de ces vertueux. Il doit se garder de tout ce qui pourrait troubler sa vertu et donc son jugement.
Pour ma part, la transparence du Juge quand à son passé, ses erreurs doit-être entière. Peut-être ma vision est altérée par ma proximité avec les fées.
Vous avez choisi sciemment la carrière de Juge, et si j’ai parlé de vous, c’est selon ma conception du métier de Juge. Pour vous faire réfléchir et surtout donner un sens à votre engagement. En ayant eu comme professeur Proctor, c’est un peu normal que vous répétiez les même erreurs que lui. Il cache son passé et sa haine des Tytalus et je pense que cela peut altérer sa vision et son jugement. Un jour cela pourra se retourner contre lui. C'est un bon Juge mais je ne pense pas que vous deviez lui emboiter le pas au point de faire les mêmes erreurs que lui.

Je n’ai pas parlé à Aonghus, c’est lui qui portait un message de Caitlin.

Autre chose, jeune homme.
Vous venez devant moi, une voix vibrante de colère. Je pourrais vous défier en Certanem rien que pour cela et vous faire ravalez vos paroles. Ce défi et votre défaite couperait net votre jeune carrière. Ce n'est pas mon désir. Vous avez choisi votre voie : Quaesitor. Pour moi, vous n’en êtes pas un et ce que vous faites me le prouve. Aucun Quaesitor ne viendrait vers moi et me menacerait, je n’ai enfreint en aucune façon le code. Maître Lamb vous l’a bien demandé « la voie du Quaesitor et le respect du code doit prendre le pas sur la magie et sur vos émotions ».
Sincèrement je suis peiné que vous ayez refusé de voler de vos propres ailes, demandez à Ailin ou Emahis, ils vous parleront mieux que moi de la culpabilité, des liens, du père et d’Oedipe. La maison Merenita aurait pu vous offrir son savoir pour mieux comprendre votre pouvoir et progresser et la Maison Ex Miscellenae la liberté. J’ai ma vision des choses, vous vous êtes fourvoyé, peut-être la voie que vous avez choisi est la plus dure et si vous vous en sortez, vous aurez grandit. Je vous le souhaite.
Une dernière chose, je n’ai pas vraiment parlé de votre protégée. Ni de son pouvoir sur l’ombre dont je ne connais rien. Je sais me tenir. Sachez que sur son passage et surtout quand elle fait usage de son pouvoir, les arbres bruissent et les plantes racontent. Elle ne laisse pas indifférente le petit peuple. Ils ne savent pas si c’est une être fée ou si un puissant sang féérique irrigue ses veines. Je voulais juste la voir et discuter avec elle. Ce n’est pas grave. Je sais qu’il ne faut pas brusquer les être fées, sinon ils se renferme et peuvent se faner plus vite qu’un edelweiss.

Avec un petit sourire de tristesse elle ajoute :
Nos relations sont peut-être morte de votre point de vue mais pas du mien….

Il te regarde droit dans les yeux :

Tu as raison, je l'ai senti quand je t'ai vu la colère dans tes yeux quand j'en ai parlé.
Je ne te connais pas, et je n'ai fait que répété un message. J'ai failli dans ma mission ou pas. Tu n'aurais peut-être pas dujouer ton avenir sur un ressentiment. Mais je te comprends, je suis un guerrier et parfois le flots de sentiments emporte la raison. Le choix tu l'as eu et maintenant comme tout homme tu vas devoir y faire fasse.
Je demanderais à Caitlin de t'envoyer une missive pour t'éclairer sur son désir de te voir rejoindre la maison Merenita.

@Prunellie :

Comme on me l'a fait remarquer lors du passage de mon gantelet, il faut que je m'améliore sur les préjugés.
Je ne pensais pas que ce Aonghus savait pour mes origines et il ne semblait pas intéressé par le peuple des fée, tant dis que vous si et vu que vous vous entendez bien...
J'en déduit que sa prophétie a une part de vérité.
Mes expériences m'ont appris à me méfier des personnes qui s’intéresse à moi, d'où ma froideur à votre égard.
De plus, mes origines ne me sont pas si claires et rencontrer des personnes, qui d'un seul regard en découvre une partie, m'a fortement perturbé.
Il est vrai que tant que cette part d'ombre de mon passé sera présente, je ne pourrais me revendiquer Juge.
Mais pour le moment, je ne me vois pas comme juge, mais enquêteur.

En ce qui concerne Blanche, je suis très protecteur, voir trop. Si vos attentions sont bonnes, je vous permet de discuter avec elle, je me tiendrais à l'écart.

Il te donne une petite carte représentant les Highlands d'écosse avec le covenant dessus.

Il est préférable de venir par la cote que par l'intérieur du Pays. Préparez bien votre voyage !


[HRP] Je te donnerais une petite carte quand je l'aurais sous la main ! [/HRP]

Il est un tôt et Proctor ne t'a pas tout dit et surtout tu n'en as pas parlé avec lui.
Mais à la suite de ta décision d'être un mage de Guernicus, Proctor ne t'a pas caché son souhait comme apparemment tu ne souhaitais pas rester à Confluencis de rattacher ta future alliance à celle de Confluencis par un lien de Vassalité.
Il semblait assez intéressé par avoir un pied en Bretagne pour mieux avoir un oeil sur les Tytalus.

Sachez que sur son passage et surtout quand elle fait usage de son pouvoir, les arbres bruissent et les plantes racontent.

Tu penses que c'est surtout "les arbres bruissent et les plantes racontent" sont une allégorie du petit peuple.
Ces années passées dans le Tribunal de Normandie à suivre cette troupe de bateleur mi-gitans mi troubadours ou elle apprenait petit à petit et discrètement au fond des bois sans être vue de personne à développer son pouvoir n'est peut-être pas passé inaperçu pour le petit peuple. Peut-être chaque fois qu'elle actionne son pouvoir c'est comme si une cloche d'argent retentissait, attirant des regards curieux et invisibles.
Peut-être laisse t'elle vraiment une trace de son pouvoir lorsqu'elle l'actionne. Il faudra que vous vérifiez cela ensemble quand vous serez un peu plus tranquille pour mener toutes ces expériences. (tu ne veux pas tester son pouvoir dans l'enceinte de Confluencis, non ?)

Que de mystère ....!