[1195] Blanche - Perkrax

Peu avant le départ de Blanche, Perkrax vient la voir.
- Bonjour Blanche. Je te souhaite de réussir cette nouvelle mission aussi bien que tu as réussi les précédentes. Je sais que, souvent, tu penses que les mages ne te considèrent pas à ta juste valeur. Qu’ils voient en toi une petite fille et non quelqu’un aux capacités hors norme. Ce n’est pas le cas. Peut-être sommes-nous trop pressés pour prendre le temps de savoir dire merci comme il se doit. Je n’oublie pas par exemple l’efficacité dont tu as fait preuve à l’intérieur de la commanderie des templiers. Je n’oublie pas non plus toutes les informations que tu as ramenées, les objets magiques ou ton rôle auprès des rhols. Merci Blanche.
Et justement. Sur ce dernier point, en tant que Primum j’aurais une tâche à te demander à ton retour de mission, à toi et aux rhols. D’ici là, tâche d’être prudente. Tu es précieuse à Veritas Alibi et nos ennemis le savent. Nos ennemis sont puissants. Tes ennemis sont puissants. Et s’il venait à t’arriver malheur, je crois que nous ne nous en remettrions pas.

Durant les remerciements, Blanche se tient bien droite, les mains derrière le dos, elle regarde juste à coté le visage de Perkrax.
A la fin, elle lève un peu la main droite et son regard se pose sur ses ongles :

Tu as oublié deux trois choses...
Grâce à moi, mes sœurs sont devenues vos alliées. Elles vous suivent officieusement dans les votes du Tribunal, offrant à Veritas Alibi un pouvoir politique plus grand qu'une simple Alliance...
J'ai sacrifié la possibilité de devenir une déesse pour sauver un de nos membres...
Et puis...

Blanche s'arrete, regarde droit dans les yeux Perkrax.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Si tu savais tout se que j'ai fais pour vous...

Au retour de Blanche, Perkrax l'informe de son intention de réaménager Ippo Limni, au moins pour servir de base de rrepli au cas où.
Selon le nombre de rhools, Perkrax a pensé que ce serait bien d'en installer là-bas. Ils pourraient commencer à réaménager les lieux et les défenses associées. Une sorte de retour aux sources et à leurs origines pour eux. Si Blanche le souhaite, elle peut s'installer là-bas et être responsable de la sécurité sur place.
Qu'en pense Blanche ?

Blanche réfléchit longuement sans dire mot, puis se retourne vers Perkrax.

L'Alliance a besoin de nombreux Rhools pour que leur puissance soit optimale, cela demande de la place.
Cependant Ippo Limni est une mauvaise idée, leur intervention doit être rapide et le lieu est trop loin, même pour la cavalerie Rhools que je veux créer...

Il faut un endroit avec beaucoup d'espace, caché, non loin. Il y a la tour où s'était installé Grimonin. Elle y dégage une aura féerique, peut être faudrait-il s'y intéresser.

De plus tout le monde a besoin de moi, ici, à Nantes, ajoute un endroit et je devrai être omniprésente...


A ses derniers mots, Blanche a un petit sourire au coin des lèvres.

Omniprésente...
Perkrax sourit à cette idée, énigmatique.
Puis, reprenant son visage (un peu trop ?) strict, précise :
- Je ne parle pas d'installer des rhools pour qu'ils interviennent pour Veritas Alibi mais bien d'en créer une nouvelle communauté, dédiée à Ippo Limni. Ce n'est pas un problème d'hébergement mais bien un sujet de développement de l'alliance... et de développement de la race des rhools, aussi. Imagine, même si nous ne le souhaitons pas, qu'une attaque décime toutes les personnes vivantes à Veritas Alibi. Ce serait regrettable que cette jeune race disparaisse non ? Presqu'aussi regrettable que nos disparitions personnelles.
Perkrax sourit à nouveau.

Perkrax a valider l'envoi de deux Rhools (mâle et femelle) dans le Regio où l'on a trouvé la cape.

Puis la fine équipe a décidé d'aller à Monverté, Blanche est à cheval.

Les journées diminuent mais la route reste agréable pendant ce début d'automne.
Le duo avance bon train, Blanche à cheval, Perkrax à pieds à ses côtés. Non loin d'eux, à la lisière des bois, les suit l'imposant loup qui accompagne depuis quelques mois Perkrax.

Perkrax est heureux de la compagnie rafraîchissante de Blanche. Blanche qui a toujours une histoire à raconter ou une chanson à chanter. pas toujours facile à suivre ou à comprendre mais peu importe.

Durant le chemin, Perkrax lui pose la question de ses intentions au sujet des rhols. Et en particulier, lui expliquer pourquoi elle a souhaiter envoyer un couple de rhools dans un regio.

En voyage, Blanche se montre être une bonne compagnie ; assise sur son cheval, elle se donne à cœur joie à ses compétences de trouvère et lors des pauses de Perkrax elle part chasser ou cuisiner.
Passant dans les villages, elle glorifie les fêtes de Fay de Bretagne ainsi que les aventures du chevalier au gland.

A la question sur les Rhools, Blanche regarde fixement Perkrax et comme toujours ses yeux deviennent complètement noir.
Elle répond simplement :
Les Rhools sont mes enfants, je les protège. Si quelque chose arrive à l'Alliance, il y aura toujours ceux du Regio. Que cela soit dans dix, cent ou mille ans, ils n'auront mangé des châtaignes que durant quelques semaines.

Mais et toi Perkrax, quels sont tes futurs projets?

Lorsque Blanche parle des rhools comme de ses enfants, Perkrax affiche un sourire bienveillant, heureux. Très loin de l'image qui lui colle à la peau et qu'il entretien lui-même.
- C'est bon de savoir que dans ce monde, il existe des personnes, comme toi qui pense au bien de l'autre avant leur réussite personnelle.

Blanche et Perkrax chemine un moment en silence avant que celui-ci ne réponde à sa dernière question. Comme si Perkrax cherchait en lui-même la réponse.
- Je n'ai pas de projet. Pas en tant que tel. Pas d'ambition réelle. Et, honnêtement, en avoir serait égoïste, vu la situation. Je ne suis pas comme nombre de Tremere (le nom sonne comme une insulte) ou la majorité des Tytalus à entretenir le chaos pour voir émerger mes propres intérêts. Ou comme beaucoup de mages, en réalité. Au contraire. Plus je compte d'ennemis parmi les mages arrivistes, plus je me rassure en me disant que j'ai pu contrer leurs actions dont l'impact sur le reste du monde leur importe peu.
Perkrax marque un temps d'arrêt en regardant Blanche
- Ne va pas croire que je suis un chevalier blanc à la Tibors. Ce n'est pas le cas. Certainement pas. Mais je ne supporte pas de voir que de telles menaces - le Dieu Noir, certains démons, les dérives perverses d'une église qui est à l'antithèse de ce qu'elle revendique être - pèsent sur notre monde. Quand la menace du Dieu Noir sera vaincue. Quand des déchets comme Anselme ne pourront plus nuire. Quand ma Maison arrêtera d'avoir des individus qui jouent aux apprentis sorciers avec le démon. Alors seulement, je pourrai me poser la question. Tu pourras me reposer la question. Et d'ailleurs je compte sur toi. Je compte sur Augier. Je ne sais pas si notre alliance est réellement consciente de sa force. De ce qui la rend si différente et beaucoup plus fortes que les autres. La capacité qu'elle a à faire confiance à des non-mages d'exception. Et l'implication qu'ils leurs rendent.

A la première phrase de Perkrax, la petite fille regarde le ciel.
Tout est question de point de vue... j'arrache qu'en même deux Rhools à leur famille.


Sinon, pourquoi sommes nous parti, déjà?

Bonne question.
Pourquoi êtes vous partis ?
Ou allez vous ?
Avec qui partez vous ?

A peine avez vous quelques lieues qu'au bord du chemin, à l'abris d'une futaie, vous voyez 3 carioles, un peu comme celle de Pavel.

Des gens basanés vous regarde, enfin regarde Blanche......

Assise sur son cheval en amazone, Blanche est accompagné que de Perkrax, qui lui est à pied. La petite a bien remarqué le loup qui les suit.
A la vue des carioles, Blanche se met debout sur son cheval et leur fait de grands signes.

La fillette se tourne vers Perkrax et lui indique avec un grand sourire:
Si tu es sage, tu n'auras peut être pas besoin de marcher.

Ils t'ont vus. Indéniablement, ils semblaient t'attendre, comme si tu avais besoin d'eux.....

(Pardon j’avais pas vu)
Perkrax goûte d’un mauvais regard ces caravanes et les inconnus. Mais il prend sur lui de ne rien dire lorsque Blanche leur fait signe.


Nous sommes partis à 2 plus un cheval... et un gigantesque loup qui nous suit, voir nous rejoint parfois le soir. Perkrax a confié la protection de l’alliance à Pavel.
Nous allons à Montverte pour les protéger. Perkrax emmène Blanche car protéger ne veut pas forcément dire combattre l’adversaire. Perkrax espère en une résolution pacifique.

Allons à Monverte avec les amis de Blanche !

J'ai le droit à un jet de Folk Ken pour me faire une idée ? (au cas où je jette).
Perkrax ne s'oppose pas à faire le trajet avec eux. Il reste courtois mais distant. A l'occasion, qd ils sont tous les deux seuls, Perkrax demande à Blanche plus d'information sur ces saltimbanques.
Pendant le trajet, il écoute mais parle peu. Il cherche à en apprendre plus sur eux. Si on lui pose la question, il se présente comme un marchant qui va vers le nord pour affaire.

Cela semble être des gens qui s'exprime dans une langue bizarre et incompréhensible avec Blanche.
Il converse en un Breton hésitant avec toi.

Ces saltimbanques ont l'air de bien connaitre Blanche. Ils s'adressent parfois à elle de manière très familière (les enfants, etc...) et parfois avec beaucoup de déférence.

Ils ont l'air de savoir très bien à qui ils ont affaire, vis à vis de toi, Perkrax.
Ils ne sont pas gêné par ton Don.
Ils s'adresse à toi avec réserve. Pas du tout comme les marchands qu'ils croisent au bord de la route.

Vous apprenez que la Normandie est à feu et à Sang.
Entre Richard coeur de Lion qui vient de débarquer en Normandie, le roi de France Phillipe Auguste, l'Eglise et les fées.
Les Saltimbanques vous déconseillent d'y aller.
Mais si vous inssiter ils vous amènent au plus près de votre destination. Par des chemins détournés, des sentes perdues, des matins brumeux, vous arrivez là où vous le souhaiter.
Pas à Montverte même.

C'est trop dangereux. Montverte est assiégé.

Perkrax est rassuré par le fait qu’ils se connaissent bien avec Blanche.
Du coup il se montre plus ouvert et discute avec eux autant que possible.
Il les remercie pour leur aide. Il leur donne de l’argent (montant généreux mais pas excessif) pour remercier de leur aide pour le trajet.
Il les invite vivement à passer la fête de Fay.

Oh ! Voila de la compagnie, il y a une armée devant nous qui escorte Ulfius, Aodren, Xzyl et Ailin...

Ils viennent au secours de la petite fille qui a été enlevée par le dénommé Perkrax.

Blanche rie de vive voix

Perkrax sourit à cette blague... avant de retrouver son air sérieux et strict. Manquerait plus que les autres membres de Veritas Alibi le voient sourire !