L'aventure c'est l'aventure

Ok pour les Armes de Bonne Qualité. (2 épées longues si je ne m'abuse);

Pour les armures je t'en ai vaguement parlé :

Par contre tu peux toujours trouver un Armuriers lambda pour réparer ton Armure " cotte de mailles".

Il n'ya pas de problème su tu veux une autre armure ou réparer la tienne.

bah une épée longue de bonne qualité... c'est personnel ?
Ou àça se donne à qq'un qd on en a une exceptionnelle après ?

Je vais essyer de la faire traduire en latin (dans un latin de qualité et littéraire) avant de la remettre à un proche d'Anselme, cachetée (faudrait que je me fasse mes propres armoiries)


A l'abbé Anselme Devaux


Monseigneur,

Si je couche sur le papier ces quelques mots c'est que je n'ai pu m'entretenir directement avec vous. Lors que le démon tentait de poser sa main sur Nantes, j'étais par très occupé et y aurais laissé la vie si Dieu ne veillait sur moi. Aujourd'hui que j'ai repoussé cette manifestation démoniaque, vous êtes par très occupé.
Les affaires de Dieu comme des hommes sont choses de chaque instant.
Si je combats pour Dieu, je comprends qu'il faille que des personnes dévouées telles que vous prennent en charge de guider les humains. Berger pour guider le troupeau. Aussi ne prends-je pas offense de votre manque de temps à m'accorder.

Je tenais cependant à vous informer par la présente que je me retirais de Nantes où la mission que Dieu me confia par son émissaire est terminée. Je dois penser mes plaies et celle de mes hommes. M'occuper de tâches bassement matérielles telles que réparer mon armure tranchée en son milieu. Et, surtout, trouver du temps pour me recueillir et remercier Dieu d'avoir soutenu mon bras et maintenu mon corps de mortel en vie face à une adversité qui me dépassait.

Je retourne donc sur Fay.
Vous sûtes m'y trouver il y a quelques jours pour enquérir mon aide, je ne doute pas que vous saurez m'y trouver lorsque vos problématiques plus immédiates auront trouvé solution. J'aurai plaisir à m'entretenir avec vous. Nous combattons en effet tous deux, chacun avec nos armes, pour la même cause, celle de Dieu.

Tibors, combattant armé de Dieu


PS : Le maire m'a fait l'honneur de m'inviter à sa table lors de la foire au poissons. J'espère que vous ne voyez pas d'inconvénients à ce que je m'y rende ?

Excellent.

Tu es très en forme !!!

Pour la traduction et l'écriture dans un Latin soutenu c'était exactement l'ancien métiers d'Eliaz (scribe de rue).
Il se fera une joie de faire cela pour toi (s'il n'est pas trop troublé par ta musculature fine et élancé jouant sous ta peau et les gouttes de sueurs perlant sur ton front et ruisselant le long de ton cou sous l'effort intense que tu dus fournir pour accoucher de cette très belle lettre).

La première lettre, à Anselme, je la transmets avant de quitter Nantes. Soit en latin, traduite par Ulfius s'il sait rédiger de façon excellente. En Breton sinon.

La seconde, je la rédige en Breton et la porte aussi avant de partir (aller, soyons fou !). La voici :

Votre Altesse Ducale,

Peut-être ne devrais-je pas mais j'ose coucher par écrit ces humbles mots. Je tenais en effet à vous remercier pour l'immense honneur que vous me fîtes en m'accordant audience au palais, alors que j'avais eu la chance de retrouver votre trésor, honteusement volé la veille.

Je sais que mon attitude a pu déplaire. Aucune excuse ne saurait être acceptable mais il est vrai que la journée à affronter une horde de squelettes et une manifestation démoniaque sous l'armure d'un chevalier noir, puis la nuit à parcourir la région et la ville à la recherche du trésor pour, in fine, débusquer les coupables et les affronter, furent longues. Le manque de sommeil aura ainsi vaincu la patience que tout preux chevalier se doit de conserver.
Il est vrai que la vue de celui qui fut mon jeune frère, tenter de s'octroyer une gloire qui ne lui revenait pas, alors que je ne fis que mon devoir de chevalier. Un chevalier de Bretagne, quel qu'il soit, fut-il fils d'un Baron de Bretagne, ne se bat pas pour la gloire mais pour Dieu et son Duc.

Je saurai dépenser au mieux les 20 livres que vous m'offrîtes au tournoi. Qui sait, peut-être un artisan daignera me forger l'épée qui me permettra de vaincre Guillaume de Clisson, la prochaine fois.

Tibors, fils d'Alain de Penthièvre

Tu la donnes à un majordome (chambellan). Elle sera transmise