Un soir durant l'été 1186

Depuis que vous êtes allé voir ces ménestrels à Blain, Amalrik vous semble quelque peu abattu.
Il ne mange pas autant que d'habitude ([HRP]Vu l'taille d'roufier, j'vous laisse imaginer c'qu'i peut morfier l'gars !!![/HRP]).
N'a quasiment pas étudié sont livre de Latin.
Bref, c'est pas la grande forme. Et tiens, c'est vrai c'est aussi quelques jours après que vous lui ayez parlé de Yacinthe. Lorsque vous lui en aviez parlé, il n'avait pas eu l'air de s'en émouvoir plus que cela.

Un soir où la pluie avait rafraichi l'atmosphère, il est sorti de l'Alliance avec sa Lyre et sa Hache. Il s'est assis près d'un arbre et il s'est mis à chanter. Des chants anciens, des chants de son pays, parfois des chants de guerres. Cela lui a remis en mémoire, ces terribles événements, la mort de sa mère. Les chants se sont fait plus triste, plus mélancoliques. Puis il s'est souvenu de ce vieil homme avec qui il a chassé les Démons, avec qui il a voyagé à travers maint lieux, de l'Irlande à l'Angleterre, visités de nombreuses Alliances.

Et là ... il s'arrête de chanter d'un coup.
En hurlant ces mots : "Ved døden av Djevelen" ; saisie sa hache et l'abat d'un coup d'une violence fulgurante, chargée de haine, sur l'arbre à côté de lui. L'arbre tombe dans un fracas d'épouvante, coupé net.

Il reprend sa lyre et s'en retourne vers l'Alliance en marmonnant ces mots : "Strøm er ingenting uten mestring".
En rentrant, il a l'air un peu apaisé. Mais sous ses yeux bleus, couleur de glace, la braise couve !

Le lendemain matin, Amalrik et Aodren ont une longue discussion dans une des salles du sous-sol de l'Alliance.