Background

Vraistlen se relève sans rien dire, humblement pour le coup.
Il suit son Maître sans un mot.

S'il n'en laisse rien transparaître, son désir de vengeance a fait place à une interrogation. Comment le sort a-t-il pu résister ? Est-ce dû à la médiocrité de la mage ou quelque chose d'autre ?
Quoi qu'il en soit si l'idée première de sa vengeance a laissé place, il n'a pas disparu. Il s'est enfoui et sauvegardé quelque part dans osn esprit, prêt à ressortir dès que l’occasion se présentera.

L'incident est clos.

Ton maître redouble d'énergie pour essayer de t’inculquer le maximum de connaissance.

On dirait que le temps presse, qu'il a peur que tu ne sois pas prêt.........

Les années passent....

[HRP]
Juste pour re-situer, la mage semble avoir quel âge ? et ce Krios ?

La mage entre 25-30 ans
Krios un peu plus jeune, entre 20-25 ans.

Tu avais environ 11 ans lors de cet incident.

[HRP]
OK merci pour ces précisions. j'étais donc bien un gamin irrespectueux, y compris pour Krios.

2 ans ont passés.
Les 2 années les plus studieuses que tu n'ai jamais eu.
Une des seule chose qui te fait tenir c'est que ton maître arrivent à travailler encore plus que toi.
Le soir quand tu t'effondres sur ton grabas, lui il continue à lire des livres d'histoire et d'autres compte rendu.

Tu es plongé dans une expérience très délicate : essayer de teinter un pions de Vis aquam avec du pourpre pour voir quand on utilise ce pion de vis pour produire de l'eau, si celle-ci prend la couleur rouge.
Tu as concentré au maximum le pourpre et là tu évapores le peu de liquide en tenant délicatement l’éprouvette au dessus du brasero.
Ton maître t'observe.

Soudainement la porte s'ouvre avec fracas !!!!!
Si ton maitre ne semble pas surpris par contre toi tu l'es. Personne ne peut rentrer comme cela dans le Sanctum d'un autre mage !!!!!
De surprise donc, tu relâches la pince qui tenait l'éprouvette et celle-ci heurte le brasero et éclate.
Une goutte brûlante de pourpre ultra concentré gicle sur ton index.

Buliste est là sur le pas de la porte. L'air sombre.
Il l'ont capturé, je ne sais comment.
Enselme arrive pour la cérémonie, quelque chose me dit qu'il va apprécier de revoir le petit.
Avant de le préparer, viens avec moi.

Ton maître se tourne vers toi :
Nettoies et attends moi.

Il part sur les traces de Buliste.

Les journées de travail succédaient au journées de travail. Vraistlen avait le sentiment de donner son maximum. D'apprendre, toujours plus, jusqu'à l'épuisement... mais ce n'était pas assez. Son propre Maître était toujours levé avant lui et couché après lui.
Et Vraistlen - ou Perkrax, comme il se faisait appeler maintenant - était partagé entre admiration et jalousie.

Quelque part Vraistlen haïssait son maître. Un peu comme il haïssait tout le monde mais avec lui c'était différent. Inconsciemment il appréciait certaines choses chez lui : sa capacité de travail, la protection qu'il lui offrait. Et c'étaient ces mêmes choses qui le faisaient le haïr : Vraistlen était fragile mais Perkrax n'avait pas besoin de protection, n'en aurait pas besoin une fois formé. Perkrax aussi serait capable de peu de sommeil et d'apprendre vite... Et puis plein de petits signes semblaient montrer que son maître n'était pas le plus puissant de la Maison ou même de l'Alliance. Comme si lui aussi était manipulé et n'était qu'un jouet dans le jeu de pouvoir des mages.
Le simple fait de dépendre de quelqu'un énervait Perkrax. Enfant il avait dépendu de ses parents et la douleur n'en avait été que plus forte. Une douleur qu'il avait enfoui au plus profond.

Chaque jour qui passait ajoutait à la liste des gens que Perkrax détestait. Sans jamais que la liste des gens sur qui compter ou qu'il appréciait ne s'allonge. Faire confiance c'était faire preuve de faiblesse. On n'était après tout trahi que par ses amis... il l'avait lu quelque part et c'était resté encré dans la tête du jeune garçon.


Les saisons passaient, studieuses. Le jeune apprenti étudiait et laissait ses ressentiments de côté pour ne pas perturber son apprentissage. peut-être aussi pour mieux les laisser ressortir plus tard...
Un jour, alors qu'il avait 13 ans, la porte s'ouvrit. L'homme à la voix de buliste (buliste c'est pas son prénom, si ?) entra comme s'il était chez lui dans le laboratoire de son maître, sans même que son maître s'en offusque. Une preuve de plus de la faiblesse de son maître, dont les droits étaient ainsi piétinés sans que lui-même ne s'en rende compte.
Mais un seul mot suffit à faire oublier tout ceci. "Enselme"
Un nom que sa mémoire avait oublié... ou plutôt soigneusement rangé de côté. "Enselme" ! C'était le nom que le jeune Vraistlen avait associé à la mort de ses parents. Le premier nom sur la liste de vengeance que Perkrax avait soigneusement mémorisée et enregistrée. La haine et l'avidité de pouvoir assouvir sa vengeance s'affichaient presque lisibles sur le visage du jeune garçon.
Personne ne fit attention et le jeune Perkrax parvint à se raisonner rapidement pour retrouver le visage docile du jeune apprenti studieux.
Il n'était pas prêt. Il avait besoin d'étudier et d'apprendre. Qui plus est ce n'est pas ici qu'il pourrait faire quoi que ce soit et la patience et la discrétion restaient ses meilleures alliées.

"Nettoies et attends moi"
Perkrax baissa la tête humblement en signe d'approbation et s'exécuta. Mais déjà il se préparait à cette rencontre avec une seule idée en tête : exceler dans le rôle du parfait apprenti docile et dévoué.

Excellent !!!

Je suis peut-être chiant, mais si tu essayes de dissimuler tes sentiments et paraître plus docile ou dévoué que tu n'es, un peu de guile te serais utile.

Comme je trouve ton Post très bien, le MJ octroie gratuitement 5 xp en guile à Perkrax (à toi de voir si tu mets plus ou pas).
Pour l'intant Perkrax a donc 1 en guile.

merci c'est noté.
Et oui, cf autre sujet, le perso s'oriente très clairement comme uatre chose qu'un simple combattant tout feu tout flamme... ce qui implique un peu de competences "politiques"... Je referai le bilan à la fin du bg

Peut-être ton perso est dual : Un fond tout feu, tout flamme contre lequel tu dois lutter et un aspect froid et calculateur du à l'environnement dans lequel tu es plongé.

Ton maitre revient.
Il est tard. Proche de Minuit.
Le temps est déchaîné, une tempête, des éclairs déchirent le ciel. Les coups de tonnerre sont assourdis par les murs mais on entend un grondement ininterrompu.

Il a le visage sombre, lui d'humeur assez égale, laisser transparaître ses émotions n'est pas dans ses habitudes.

Tu vas passer ton gantelet.

L'information déchire ton cerveau;
Tu n'es qu'au début de ta formation. Il te faut encore 10 ans d'apprentissage. Ce n'est pas possible. Tu ne parviendras jamais à passer l'épreuve tu n'es pas prêt.

Sans te laisser vraiment le temps d'assimiler l'information, il te conduit dans une grande pièce.

Tu es lavé à la grande eau, rincé, essoré.
Tu es vêtu d'une grande aube Blanche.

"Comme cela on verra mieux le sang !!!!!"

Cette voix t’électrise.
Tu te tournes. Enselme, est là, c'est sa voix, cette voix que tu n'oublieras jamais.

Ton maitre : Allez-vous en, vous n'avez rien à faire là.
Enselme : Vous savez, c'est un peu mon pupille, il me doit sa vie, ou du moins il l'a doit à ma magnanimité. Je voulais voir comment il avait grandi.
J'espère que vous l'avez bien préparé, il ne doit pas échouer. Et il est bien jeune. Combien de temps croyez vous qu'il va résister ?
Il te regarde droit dans les yeux, ces yeux qui brille comme les flammes des buchers : Si tu échoue, Dieu dans son immense miséricorde se chargera de t'envoyer en Enfer, pour que tu y brûles éternellement.

Il se détourne et part.

Ton maître s'avance vers toi......................................

[HRP]
juste là comme ça après ? A 13 ans ? Enselme (tu es sûr que c'est pas Anselme avec un a ?) présent ?
aaaah.... mes idées se chamboulent tout partout dans ma tête. J'en oublie tout et vais devoir penser à ça toute la journée avant de pouvoir faire un texte propre.

Vraistlen était terrorisé. C'était la première fois qu'il avait eu aussi peur depuis... depuis le jour où tout avait commencé avec la mort de sa mère.
terrorisé mais aussi déterminé, furieux. Un tel mélange de sentiments pourtant antagonistes.
Mais si sa volonté au début était uniquement de masquer ses sentiments, son esprit reprenait le pas et ce mélange de sentiments faisait peu à peu place à une unique détermination.

Réussir !
Si son maître ou les autres mages le pensaient capables, alors il le serait. Si c'était juste une façon sadique de le faire souffrir alors il leur montrerait. Sa volonté ferait tout. Passer son gantelet à cette âge là serait le tremplin qui lui permettrait de faire beaucoup plus. de monter. d'arriver à ses ultimes fins.

Son maître s'avança vers lui. C'était l'heure de vérité. Une étape primordiale dans sa jeune vie.

Ton maître s'approche et te mets une sorte d’écharpe blanche autour du cou.
Tu es vêtu de blanc.

Il se retourne. Tu le suis.

Tu entends une pulsation sourde. Est-ce une sorte de musique rituelle ou juste ton sang qui bats contre ton tympan ?

Tu suis ton maître. Vous vous enfoncez dans les entrailles de Fudarus.

Nous sommes sous le Tour scellée de Tasgillia.
Tu devras faire tous ce que l'on je te dirais sans faillir.
Tu dois le faire, c'est en cela que consiste le premier pas de ta vie de magicien, ton Gantelet.

Le Tunnel débouche sur une grande salle. Sous terre.
Ton regard parcoure la salle circulaire.
Un être humain dont la tête est recouverte par un voile noir se tient au centre de la salle. Ou plutôt prisonnier, il est à genoux, une lourde chaîne partant du plafond lui lie les mains dans le dos. Une camisole de cuir empêche tout mouvement. Une grande croix en bois est posé au sol.
A coté, une jeune femme tient un plateau avec des ustensiles.

Tu aperçois sur un des cotés de la salle 3 personnes debout : Anselme De Vaux, à coté de Bulliste habillée de violet et un autre mage nommé Harpax.
De l'autre 2 silhouettes encapuchonnées.

Ton maître d'une poussée dans le dos te montre le milieu de la salle.

Avant de t'avancer, une des dernières choses cohérentes que ton cerveau enregistre; ton maître se tient à l'ouverture du tunnel exactement au milieu des 2 groupes de protagoniste.

"Avance toi et fais ton oeuvre fils du démon" (Anselme)

Interdit, tu t'avances vers le centre de la pièce.
En entendant tes pas, la jeune fille tourne sa tête vers toi. Elle est aveugle, son regard est blanc.
Ton regard se pose sur les ustensiles sur le plateau. Tu frémis : Du fil d'or et d'argent et de fer, une grosse aiguille, une grande tenaille, des clous en argent, un marteau...

Du coin de l'oeil tu vois Harpax faire un geste de la main :
Le voile noire enserrant la tête de l'homme tombe :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La crainte, la terreur, ont fait place à la détermination… en tout cas en apparence. Un pas, puis un autre. S’imposer à avancer. Ne pas montrer de faiblesse. Le passage de Gantelet. Quel que soit l’issu –la réussite ou la mort – il ne doivent en aucun cas passer pour un faible.
Est-ce la haine qu’il voue à Anselme ? la confiance qu’a en lui son Maître ? L’importance de l’événement et la présence de Bulliste et Harpax ? Mais Vraistlen est lui-même surpris de la conviction qu’il arrive à dégager.

Ses jambes avancent. Un pas après l’autre. Continuer d’avancer, jusqu’au centre de la pièce. Les mots d’Anselme résonnent dans la tête du jeune garçon. Garder son calme. Rester serein, concentré, déterminé.

Le visage droit, comme pour ne pas révéler où ses yeux portent.
La jeune fille, aveugle, craintive.
Les… ustensiles. Ne pas se laisser submerger par ses pensées, les émotions.
Le visage de l’homme ! Perkrax se retient de laisser échapper un cri ou même juste une émotion.

Qu’attendent-ils de lui ?

Tu ne vois plus personne, ton champ de vision est rempli par cet homme atrocement mutilé.
Tu entends juste leur voix, terribles comme le choeur des dieux antiques qui présidaient à la destinée des héros grecques.

La voix d'Anselme, tu sens toute la délectation perverse de cet homme dans cette voix : Tu vois devant toi un homme qui a failli. Il paye ses péchés.
La voix de Buliste, calme sans émotion apparente : Voici ton épreuve. Cette homme est le "Corrompu" marqué par le démon. Il est la faille de notre maison. Il tient le rôle de Tasgillia qui entraîna la chute de notre maison. Nous rejouons sans cesse cette chute, pour savoir si à chaque fois nous survivrons ou nous périrons dans les flammes de l'enfer. Ce qui ne nous ne tue pas nous rend plus fort.

Silence.

La voix de Buliste : Cet homme a été marqué par le démon.............
Anselme reprend: ....et il a succombé. Voilà ce qui attend ceux qui succombe aux démons, ceux qui succombe à leur marque.

Buliste : A l'issue de cette cérémonie, si tu réussis, tu deviendras le prochain corrompu. Et un mage.

Les coups sourds redoublent.

Une voix, cette voix. A l'opposée des autres, appartenant à l'un des 2 individus encapuchonnée. Graillonante, rauque, cassée. Tu t'en souviens c'est celle qui te voulait, "petit trésor".
Que le rituel commence, que la boucle soit bouclée et le flambeau repris.

Que le son du péché et de la corruption s'éteignent à tout jamais.
Tu arracheras avec la pince la langue de ce Mage Corrompu.

Que les ténèbres voilent à jamais son regard, qu'il ne puisse plus jamais contempler la création de Dieu.
Tu devras coudre avec l'aiguille et le fil d'or et d'argent les paupière Mage Corrompu.

Le supplice de la croix il endurera dans une improbable rédemption.
Tu le cloueras, bras et pieds à la croix.

Bourreau et successeur fais ton office.
Deviens le Corrompu.

Les yeux de l'homme scarifié te fixent dans une ultime supplication. Tu crois décerner des larmes au coins de ces yeux.

Que fait la jeune fille ?

Le Corrompu... il a déjà entendu parler de ça. Un statut très spécial...
coudre, clouer... en quoi est-ce prouver son statut de mage ? C'est un test c'est sûr. D'ailleurs le Gantelet en lui-même est un test. Est-ce en s'exécutant sans rien dire qu'il prouvera son mérite ?
Perkrax revient à lui. Son regard se porte sur l'aiguille... dans sa main.
Sans même le réaliser, le jeune garçon prend la parole, la voix d'abord vacillante puis plus ferme :
"Dois-je prouver que je sais coudre ? Dois-je prouver que je sais clouer ? Je pensais devoir passer un Gantelet. Devenir mage... non couturière ou menuisier ! Est-ce juste un test pour savoir si j'en ai le courage ? Ou dois-je le faire magiquement ?"
Vraistlen essaie de lancer un très léger sort pour faire avancer le fil vers le Corrompu et en profiter pour savoir s'il a une parma.

"Cela dit, si je dois être le corrompu par la suite, peut-être que je devrais commencer par me coudre mes propres yeux ?"



[HRP]
J'ai vraiment du mal à rédiger au présent en fait. A chaque fois je dois repenser et reformuler mes textes. dur.

La jeune fille te regarde avec ces yeux blancs, le plateau avec la pince, le fil, l'aiguille, les clous et le marteau à la main.

"Dois-je prouver que je sais coudre ? Dois-je prouver que je sais clouer ? Je pensais devoir passer un Gantelet. Devenir mage... non couturière ou menuisier ! Est-ce juste un test pour savoir si j'en ai le courage ? Ou dois-je le faire magiquement ?"

Tu entends une voix : humpf, il parle pour se donner du courage. Le lâche.....

Quand ton sort amène le fil et l'aiguille vers les yeux du Mage corrompu, là ou il devrait rencontrer une Parma, il n'y a rien qui l'arrête. Tu vois juste sous ton impulsion magique très légère les clous se vriller et les plaies béantes s'écarter un peu plus. Le Mage ouvre la bouche comme pour crier sous la douleur. Ils semblent que les clous réagissent à la magie, s'enfonçant un peu plus profondément quand ils détectent de la magie. Il est impossible au Mage écorché d'utiliser la magie sans mourir dans d'atroce souffrance.
Tu es entrain de le faire souffrir.
Tu entends glousser Anselme.

"Cela dit, si je dois être le corrompu par la suite, peut-être que je devrais commencer par me coudre mes propres yeux ?"

Ta propre voix résonne dans la caverne.
Ton gantelet vient de commencer................

Asmodeus Mogart a écrit:
Une voix, cette voix. A l'opposée des autres, appartenant à l'un des 2 individus encapuchonnée. Graillonante, rauque, cassée. Tu t'en souviens c'est celle qui te voulait, "petit trésor".
Que le rituel commence, que la boucle soit bouclée et le flambeau repris.

Que le son du péché et de la corruption s'éteignent à tout jamais.
Tu arracheras avec la pince la langue de ce Mage Corrompu.

Que les ténèbres voilent à jamais son regard, qu'il ne puisse plus jamais contempler la création de Dieu.
Tu devras coudre avec l'aiguille et le fil d'or et d'argent les paupière Mage Corrompu.

Le supplice de la croix il endurera dans une improbable rédemption.
Tu le cloueras, bras et pieds à la croix.

Bourreau et successeur fais ton office.
Deviens le Corrompu.

Juste pour bien comprendre : c'est la même voix qui parle tout le long là ? La voix du mage qui voulait "m"'avoir ? une voix féminine ou masculine ?

C'est la même voix qui parle. Celle de l'un des 2 personnage encapuchonné.
Féminine ou masculine, tu ne saurais dire. Bâillonnée, déformée, brisée, chuintante, rauque, étrange voilà les caractéristiques de cette voix.

Il n'est pas possible de reculer. La vengeance brûle les doigts du jeune garçon à tel point que des flammèches s'y dessinent. Mais la vengeance doit savoir se gérer la tête froide.
Avancer.
Perkrax regarde droit dans les yeux Anselme.
Puis Buliste et les autres.
Son regard se porte ensuite sur les outils. Marteau, aiguille, fil, clous en argent... Rien de très létal rapidement.
Perkrax prend cependant un clou et le glisse dans sa toge blanche.

Tout pousse le jeune Perkrax a refuser cette torture et cette exécution non justifiée. L'image de sa mère a beau être enterrée au plus profond, difficile d'effectuer ce genre d'acte barbare sans une réelle raison rationnelle... surtout pour satisfaire la folie d'Anselme. Mais l'ordre vient d'un des mages. Ce n'est pas pour rien qu'il doit agir mais bien pour avancer, pour passer son gantelet. Et le mage face à lui a beau implorer la pitié ou la clémence, il a été déclaré coupable d'avoir succombé au démon... et, de toute façon, ce monde n'a aucune pitié, aucune clémence !
Le petit cri de la jeune fille sort Perkrax de ses pensées. L'aiguille, toujours dans ses mains, a commencé son oeuvre autour d'une première paupière...
Perkrax, tout en poursuivant doucement son oeuvre, se penche sur l'oreille de sa malheureuse victime et murmure d'une voix à peine audible.
"Ainsi vous êtes corrompus par le démon ? Est-ce vrai ? Comment les mages ici l'ont-ils appris ? Qu'est-ce qui pourrait me convaincre d'arrêter ? Peut-être que si vous me racontez ce qui vous est arrivé, je pourrai limiter voir abréger vos souffrances..."

Tu couds lentement un paupière. Puis l'autre.
Voilà l'écorché aveugle.
Des larmes de sans rigole sur son visage scarifié.

Tu prends la tenaille dans ta main, pour lui arracher la langue.

Tu te penches, sa bouche s'ouvre. Tu entends dans un gargouillis : nous sommes des chèvres pour faire sortir le loup du bois...

Tu pinces la langue avec la tenaille et d'un coup sec tu l'arraches. L'écorché se tord et vomit un flot de sang. Tu reposes la tenaille dans le plat, avec la langue qui se tortille animée d'une vie propre comme si elle voulait encore parler, crier.

Tu pousses l'écorché contre la grande en bois et tu saisis le maillet et les clous.

...............................................

Perkrax soulève l'homme. Le cloue.
Puis fouille son esprit avec un Rego Mentem.
Le laisse mort. Puis avec les pouvoirs qu'il a appris invoque un démon majeur de Tzensch pour massacrer toute la maison Tytalus !

... pardon je craque. vais me prendre un café et un bol d'air.

Le marteau frappe, la paume de la main éclate transpercée par le clou que tu enfonces.
Tu entends le prisonnier gémir. Du sang coule de ses paupières comme des larmes. Il a la tête incliné vers le sol pour ne pas s'étouffer avec son propre sang.

Ton aube blanche est striée de sang, des gouttes, des taches des striures, des zébrures, le sang sur ton aube forment des marques étranges.

L'écorché est cloué sur la croix.

L'un des 2 mages encapuchonnée entonne un chant guttural.
La croix frémit, elle commence à se relever.

Tu entends les mots d'Anselme : "Ah rien de plus beaux q'une mise à mort sur la croix, enfin l'enfer ploie sous le châtiment Divin......"

Interrompu dans sa litanie, la tête de la silhouette encapuchonnée se tourne vers Anselme.
Tes sens exacerbés sentent l'impact d'une colère palpable.

La croix continue de s'élever.

Le chant guttural s'arrête.
Elle finit par se dresser entièrement.

Durant cette cérémonie macabre, tu viens de torturer et de crucifier un Mage.
Comme hypnotisé, tu contemples ton oeuvre, tu regardes le mage entrain de mourir de souffrance.
L'homme est en croix, immobile. A sa poitrine qui se soulève encore, tu vois qu'il est encore vivant.

Un mouvement du coin de l'oeil.
Surpris, tu vois ton maître qui s'est avancé. Il te prend à la gorge, sa poigne est forte et ferme. Tu étouffes sans pouvoir faire un geste.
D'un coup d'une dague en or, il coupe ton écharpe blanche et ta marque qui saigne en abondance est révélée à l'assistance.

"Il a été marqué, voici le nouveau corrompu".


Les 2 groupes se rejoignent au centre pour voir la marque sur ton cou.
Tu es à genoux cherchant à reprendre ton souffle.

Buliste parle.
Ces mots résonnent encore dans ton esprit :
Tu as passé ton gantelet avec succès. Te voici mage à part entière, membre de la maison de Tytalus.
Bienvenue parmi nous Perkrax Ex-Tytalus.

Pas pour longtemps murmure Anselme avant de s'étrangler.....

Son visage devient tout rouge, il cherche à reprendre son souffle, un main invisible l'étrangle.

La voix gutturale surgit des profondeurs encapuchonnées, en colère.
"Votre babillage incessant m'irrite, vous avez perturbé la cérémonie"
Vous avez oublié que vous n'êtes qu'un accessoire dans cette cérémonie, rien de plus qu'un accessoire."

Anselme est à genoux il ne peut plus respirer.

Buliste fait un geste.

La pression sur la trachée d'Anselme cesse, il hoquète, la bouche grande ouverte, il avale de l'air.

"Votre manque de foi me consterne père Anselme".
Puis les 2 silhouettes encapuchonnées se détournent et partent.................

Une seule remarque :

Asmodeus Mogart a écrit:Le marteau frappe, la paume de la main éclate transpercée par le clou que tu enfonces.

Perkrax est-il si inculte en morphologie humaine pour clouter la main plutôt que le poignet ? Clouté à la main, le crucifier ne tiendra pas longtemps !
Torturer, oui mais torturer correctement !

Perkrax est-il si inculte en morphologie humaine pour clouter la main plutôt que le poignet ? Clouté à la main, le crucifier ne tiendra pas longtemps !

Perkrax n'a pas médecine et Perkrax se fie à l'iconographie de la crucifixion d'alors qui cloue Jesus sur la croix par les mains. Toutes les représentations de Notre-Seigneur Jésus-Christ crucifié placent les clous dans les paumes, depuis le début de la chrétienté jusqu'aujourd'hui.

Voici 2 exemples :
Un ange aux cinq plaies de Eglise de Logonna-Daoulas (Bretagne)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

un triptyque du XV siècle de Andrea Mantegna
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


D'ailleurs même le Saint Suaire représente des blessures dans les paumes des mains, une des preuves pour dire qu'il est faux.

Tout viendrait de l'interprétation littérale dans l'évangile de Jean ou l'apôtre Thomas dit en parlant du ressuscité : "Si je ne vois la marque des clous dans ses mains et si je ne mets ma mains dans son coté je ne croirais pas."

Donc
1/ Perkrax a bien cloué les mains de l'écorché.
2/ le MJ n'aurait pas fait une erreur aussi grossière que de confondre mains et poignets si cela n'avait pas été vraisemblable.

(Cet intermède provient en grande partie de l'excellente série et livre Corpus Christi de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur)