Background

Cela mature.....
Je pense faire cela après vendredi, je suis un peu débordé par la gestion des différentes saisons, et le boulot aussi.

Mais une fois passé la séance de vendredi j'attaque sec.

Tu ne te souviens plus trop de ton enfance, des souvenirs éparses que tu as longtemps refoulés pour tenter de les oublier ... ou de les garder intact ....
Quelques images, des phrases et des flammes....

Ta mère était une très belle femme, au long cheveux brun et au nez busqué. Ce n'était une petite bretonne rouquine et courtaude.
Elle s'appelait Demeter, un prénom d'une autre contrée. C'était une sorcière de Thessalie qui avaient tourné le dos à ses soeurs pour tracer sa route loin de la Lune Noire.
Ton père était un nain difforme au corps tordu par tu ne sais quelle maladie. Tu l'appelais Zwor.
C'était l'homme le plus doux et attentionné
Ta mère et toi deviez être les seuls à pouvoir le regarder avec amour sans répulsion.
Un jour elle t'a raconté l'histoire de ton père.
Les villageois l'avaient acculé contre un mur et s'amusait à lui lancer des cailloux, des fruits pourris, des bouses séchées. La vindicte populaire s'abattait sur lui uniquement parce qu'il était différent et cela leur faisaient peur. Il était petit et difforme mais surtout il avait le pouvoir et cela en faisait un homme parfait. Elle en est tombé amoureuse et l'a sauvé.
Ta mère détestait l'hypocrisie et aux souvenir de ces villageois qui se disaient chrétiens, qui allait à leur parodie de messe pour écouter les onctueuses et fausses parole déversées par leur prêtre, "aimer vous les uns les autres", "tout les êtres sont les bienvenues au royaume de dieu" ses yeux lançaient des éclairs ; et pourquoi ont-ils presque tué ton père alors, où est leur amour envers les êtres meurtris dans leur chair, fulminait-elle.

Ton père n'aimait pas le divin car il faussait autant le regard et la perception des choses que le Malin. Ils avaient tellement conditionné les gens du communs que ceux-ci considéraient tout les pouvoirs féériques, magiques, occulte ou infernales comme démoniaques.
Toutes distinctions, différences hormis la perfection du Divin était effacé ou réduit à l'état de péché. Tout était blanc ou noir et tout ce qui n'était pas blanc était impur. Avec son demi-sourire sur sa bouche tordue, il disait que lui avec ces difformités était classé du coté sombre mais le pire c'est ta mère pour vivre avec lui, devait être pire.
Il finissait par conclure que le Royaume du divin par sa lumière aveuglante enlevait toute compréhension subtile du Monde. C'était comme de regarder le soleil de face on en devenait aveugle et on finissait par évoluer dans le noir. Il était plus simple de marcher sous la lumière de la lune et elle, elle te permettait de al regarder pleinement.

Vous viviez dans une maison retirée, dans une clairière au milieu des bois. Vous viviez heureux et tranquilles

Ta mère et ton père avaient le pouvoir. Tu l'avais aussi.
Ta mère avait fait commerce avec un pouvoir occulte quand elle était en Thessalie mais elle l'avait renié.
Ton père aimait le pouvoir mais ne se permettait pas de le pratiquer, tout deux avaient peur que tu sois marqué du sceau de l'infamie.

Certaines personnes venaient consulter tes parents, qui pour être guérie, qui pour guérir une récolte malade, qui pour une potion ou accoucher dans de bonne condition.

Mais 2 années durant les vaches périrent, le lait caillait à même les pies et les récoltes étaient mauvaises. Tu avais 7 ans l'âge de raison.
Ta mère disait que c'était le diable qui la poursuivait, elle sentait son regard sur elle et qu'il fallait partir. Ton père s'était plongé dans de hautes études pour savoir justement qui était l'oeil derrière tout ça. Ange ou Démon ?
Vous êtes resté.

Tu chassais quand ton coeur s'est brisé, un fol pressentiment t'a étreint et tu as couru vers la maison.
Juste avant de déboucher sur la clairière, tu as trébuché et tes mains et jambes ont été pris dans les branches.
Par terre, sous un buisson, tu assisté impuissant à la mort de ta mère.

Des Soldats vêtus d'armure rouge l'entourait. un prêtre au visage fou, les yeux exorbités, l'invectivait.
"Suppôt de Satan, Diablesse, tu as été dénoncé par ceux même avec qui tu commerçais. Le démon est rancunier et les voies de Dieu impénétrable."
Par les pouvoir que m'a conféré le Saint Pontife, Successeur Immanent de Saint Pierre sur cette Terre, je te condamne au bûcher. Mais comme ton crime est incommensurable tu seras aussi puni avant que la rédemption des flammes ne viennent précipiter ton âme en enfer".

Il clouèrent ta mère sur une croix, lui coupèrent la langue, ses yeux furent cousus avec du fil de fer, ses tympans transpercés par des pointes, ses ongles arrachés un à un. Pendant toutes ces tortures, ses cris furent ininterrompus.
Puis la croix fut hissée sur le bûcher. Et le feu mis.

Tu ne pouvais rien dire la bouche pleine de terre, rien faire le corps enchevêtré dans les branches, juste voir, contempler l'action de "Dieu".

Puis tu as entendu ton père, il était juste à coté de toi depuis le début. Pourquoi n'avait-il rien fait ?
"Va , en cet instant, je te délivre de nos liens de sang, tu n'es plus mon fils, tu es vierge de tout liens hormis ceux que tu as choisi ou que tu choisiras.
Va, je te fais ce cadeau, le choix. Tu choisiras ce que tu veux être dans la vie, et surtout pour qui tu veux être. Le diable nous as trahis, Dieu est son instrument. La magie est au service de la religion qui elle-même ne peut exister sans le Diable.
Va, peut-être seras tu l'instrument de ma vengeance ou de ma perte ? Tu auras même ce choix là.
Va ...."

Les racines et les branches bougèrent, tu étais libre.

Tu te ruas vers le bûcher et fit appel à tout ton pouvoir.
Le tonnerre retentit et un déluge de pluie se mit à tomber. Tant de pouvoir affluèrent en toi que ton contrôle fut soufflé comme une braise.

Un coup de hampe de lance arrêta ta course, tu tombas dans la boue.

"Voilà le petit de la hyène, empalez-le. Je veux le voir gigoter devant le cadavre chaud de sa mère."

Non Enselme, Tu m'a promis une récompense, la voilà. Je l'ai choisi, je suis venu pour lui.

Ce sont les derniers mots que tu entendis lors de cette nuit maudite

he beh, pour un premier jet, c'est pas mal du tout !

J'aime bcp. Si je devais faire une remarque c'est que mis à part l'événement ce n'est pas tant torturé. En fait sa mère était bonne et n'avait rien à se reprocher plus que ça. Mon père était bon et n'avait rien à se reprocher plus que ça. Ou alors c'est que le personnage a occulté les zones d'ombres.
J'avais plus en tête qq chose de "malsain" plus visible. et dont mon personnage aurait conscience, même de loin.

voilà pr une première réaction. En tout cas c'est pas mal et donne envie pour la suite.

Tiens si autre chose, peut-être faire plus subtile au début et apprendre progressivement. Genre ne pas nommer Enselme... et que mon perso (ou le joueur) l'apprenne par la suite; Ou que la phrase revienne à ma mémoire par la suite...
Tu me diras c'est peut-être déjà le cas sur d'autres secrets.

Ou alors c'est que le personnage a occulté les zones d'ombres.

C'est possible, il était jeune et innocent.

Genre ne pas nommer Enselme... et que mon perso (ou le joueur) l'apprenne par la suite

Je tiens compte de la remarque pour d'autres révélations mais c'est trop tard pour Enselme.
C'est vrai que la phrase peut revenir par la suite.

Un violent roulis te réveilla. Tu étais sur un Bateau.

"Tiens enfin réveillé !!!"
"Nous sommes en route pour Fudarus"
"Je me nomme Astérione et toi tu seras mon petit chose....., jusqu'à ce que tu sois assez grand pour acquérir un nom".
"Tu es mon apprenti, tu as le don"
............................
"Nous sommes bientôt arrivé, regarde"


Complètement désorienté, au travers de la brume le bateau accosta sur une sombre île surmontée par un château ou ce qui ressemblait à un château tant il semblait y avoir de tours toutes différentes les unes des autres.

Tu es conduit jusqu'à une grande salle. Il y'a 2 Personnes, une forte femme sans être obèse au regard perçant vêtu entièrement de violet scintillant et un autre plus maigre, plus grand avec un collier de barbe qui lui encadre le visage.

La Dame en violet prend la parole :
"Alors Astérione, tu nous présentes ton apprenti. Tu aurais du t'occuper de la petite Augustina, vu ton peu de goût pour le conflit"
"Est-ce un bon prétendant ?"

"Oui" répond ton maitre

C'est alors qu'une sombre voix se fait entendre derrière vous.
"Il est pour nous, vous nous l'aviez promis, un petit trésor, un apprenti pour nous, à choyer, on en prendra soin comme la prunelle de nos yeux...". La voix s'étrangle dans une graillement rauque.

Les 2 mains de ton maître sur tes épaules t'immobilisent. Ses doigts agrippés à toi comme des serres te font mal.
Du coin de l'oeil tu vois une Ombre revêtue d'une bure, les mains recouvertes par un gant ou des bandelettes. 2 autres sombres silhouettes se tiennent à l'entrée de la salle.

"Non" La voix de Bulliste claque comme le tonnerre. Elle est habituée à commander.
"Il a la marque, elle saigne même. Il a été touché par les enfers. Il a été choisi pour être notre chute.....ou pas"

Tu sens un filet de sang couler le long de ton cou.

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"Tssss, nous sommes déçus, il nous revenait de droit, nous le voulons, vos traditions débiles feront sombrer la maison"

"Il suffit, j'ai dit et j'ordonne. Astérione il est à toi."

Astérione pose sa main derrière ton cou et moitié t'étranglant, sans ménagement, il t’emmène. Vous quittez la grande salle.

Asmodeus Mogart a écrit:
Complètement désorienté, au travers de la brume le bateau accosta sur un sombre île surmonté par un château ou ce qui ressemblait à un château tant il semblait y avoir de tours toute différentes les unes des autres.

alors.... le bateau est désorienté, figure de style jolie, ok.
par contre unE sombre île surmontéE eut été préférable
il y avait tant de tours qu'elles étaient touteS différentes, non ?



Plus sérieusement, je ne sais pas si c'est la fatigue ou pas (du lecteur tant que de l'auteur) mais si j'en comprends l'essentiel, le texte est un peu flou sur qui est qui, combien de personnages...
Ou est-ce voulu ? c'est un souvenir qui revient à la mémoire de Vraistlen ?
Si c'est voulu, ne change rien. Je relierai une seconde fois avant de noter quoi que ce soit à part.

Autre point (tu vas me dire que je suis chiant, à juste titre sûrement) c'est sympa de découvrir le bg du personnage comme ça par bribe (et j'espère que mes railleries moqueuses ne saperont pas ta motivation sur ce travail que j'apprécie) mais en tant que joueur je me sens un peu "exclu" de cette conception. S'il est logique que tu prennes la main sur le détail du bg pour bien l'intégrer à ta campagne, ça me manque un peu de participer.
Est-ce qu'il y a des sujets sur lesquels je peux avancer de mon côté ? Genre ses caracs ? ses pouvoirs ses vices et vertues ou certaines parties de son bg ? (mais reste-t-il vraiment bcp plus à faire ?) Ou peut-on rendre un peu plus interactifs ces éléments de bg ? genre tu postes la situation je donne qq éléments sur comment réagit Vraistlen ou ce qu'il pense et tu poursuis ?
à voir.

en tout cas ça fait plaisir de voir que ça avance même si j'aimerais participer plus. (tu me connais j'en veux tjs plus )

Pour la scène.
Il y'a 6 personnes plus toi.

Ton maître et toi.

Les 2 personnes qui étaient là au début : La Dame en violet et un autre plus maigre, plus grand avec un collier de barbe qui lui encadre le visage.

Un individu inquiétant derrière toi vêtu d'une bure et dont les mains sont recouvertes ainsi que 2 autres acolytes plus loin dans l'ombre.

[HRP] je ne suis pas très doué pour l'écriture et je n'ai pas pris la peine de me relire ce qui fait que j'ai multiplié les fautes d'orthographe[/HRP]


Sur la forme
Y'a peut-être eu une incompréhension......

Je pensais que je faisais le Background jusqu'à nos jours ou au moins jusqu'à ton apprentissage et que toi tu prenais la suite.
Perce que durant l'apprentissage, il n'y a pas vraiment beaucoup de chose à faire hormis étudier (mais là encore c'est à voir)
En fait je reprenais le même concept de création qu'avec les autres persos. Création plutôt dirigiste pour coller au "plans" du MJ puis liberté grandissante du joueur au travers du personnage et des aventures.

Cependant il est vrai qu'à la base le perso n'est pas vraiment comme les autres.

Pour moi ce concept est un peu nouveau, il faut donc que l'on voit comment je peux répondre à tes attentes.

Tu voudrais t'impliquer un peu plus dans le début de ce background. Il n'y a pas de problème c'est possible mais qu'est ce que tu entends par là ? Et comment tu voudrais mettre en application cette façon de faire plus narrativiste ?

Quelques jours plus tard.
Je souffre. L'enseignement est dur. Je ne sais pas où est s'arrête la douleur méritée et où commence celle inutile. Mais je tiendrai. J'apprendrai.
Je porte ma main sur la marque. Je me souviens des mots de l'homme inquiétant derrière moi, vêtu d'une bure et les mains recouvertes de bandelettes ou de gants :
Il a la marque, elle saigne même. Il a été touché par les enfers. Il a été choisi pour être notre chute.....ou pas

Était-ce de l'inquiétude ou de l'espoir dans sa voix de tonnerre ?
Lui. Mon père. C'était la deuxième fois que l'on me voyait comme la cause de la perte ou la chute de quelqu'un ou quelque chose ?

C'est good.
Cela me stimule.
Juste un quiproquo :

"Non" La voix de Bulliste claque comme le tonnerre. Elle est habituée à commander.
"Il a la marque, elle saigne même. Il a été touché par les enfers. Il a été choisi pour être notre chute.....ou pas"

En fait c'est Bulliste qui s'oppose à l'homme inquiétant derrière moi, vêtu d'une bure et les mains recouvertes de bandelettes ou de gants.
C'est elle qui dit ces paroles.

Bon demain encouragé je continue.

L'enseignement n'en était qu'à son début. Ton maitre était dur avec toi, tu n'avais que très rarement le droit de sortir de ta cellule quand tu n'étudiais pas. Juste pour de temps en temps aller te nourrir au réfectoire.

Les premières connaissances que tu appris furent le Latin.

Astérione était assez dur comme maitre, sans sentiment, mais sans méchanceté. Juste Dur.

Astérione :
Nous devrions déménager à l'académie, les apprentis ne reste pas à Fudarus, mais nous allons rester ici. Tu as un statut spécial. C'est moi qui vais devoir te former entièrement. Je vais t'apprendre la Magie.
Sois strictement obéissant. Reste ici. Ou dans les parages. Tu as une cellule avec un lutrin c'est bien suffisant pour apprendre et tu devras m'aider dans mes expériences.
Si jamais il te prenait n'envie de baguenauder à droite ou à gauche il se pourrait que tu fasses des rencontres très désagréables, très.
Tais-toi et apprends.


Tu commenças et continuas ton apprentissage à Fudarus.

Une dernière chose, tu vas rencontrer d'autres mages, il te faut un nom.
Ou tu continues avec le nom insignifiant que tu portes ou tu choisis un nom digne d'un Tytalus.

Et il t'expliqua que beaucoup de Tytalus se composaient un nom d'après celui des anciens Titans.

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A toi de te choisir un Nom.
Vraistlen ou un autre............

[HRP]
C'était bien la peine que je me casse la tête à chercher un nom... tu aurais pu me dire, prends juste un nom de jeunesse et nous choisirons ton nom en jouant ton bg !
Et sinon c'est bien prefix avec n'importe quel suffix ? parce qui si on ne suit pas la même ligne on ne garde pas un nom de Titan !

[HRP]
Bon j'ai failli prendre Kalbutes... Krocus était pas mal non plus...
Hellasmais bon les mauvais jeux de mots ça suffit !
[HRP]

Le nom a donc tant une importance ?
Le nom que je portais était celui que ma mère et mon père m'ont donné. Ma mère est morte. Mon père n'a rien fait, c'est presque pire. Non, je changerai de nom et prendrai un nom de mage, de Tytalus... digne d'un Titan !
Perkrax !

Tu appris aussi à compter les jours, les mois, les lunes et les années.
Tu es arrivée sur Fudarus en l'an 1173 vers l'âge de 9 ans.

Asmodeus Mogart a écrit:Tu appris aussi à compter les jours, les mois, les lunes et les années.
Tu es arrivée sur Fudarus en l'an 1173 vers l'âge de 9 ans.

C'était en 1173, donc il y a 14 ans, donc si je ne suis pas trop mauvais en calcul, en 1187, Vraisteln aurait 23 ans ?

Cela fait presque 2 ans que tu étudies comme un fou la magie...surtout le latin...mais aussi les bases de la magie.
Tu sembles avoir une facilité avec l'élément Ignem-Feu.

Ton maître ne semble pas prendre part aux mesquines petites intrigues de palais. Ce n'est pas un courtisan même si il semble clair qu'il semble assez proche du Grand mage Bulliste, une femme assez corpulente et autoritaire toujours vêtu de violet. De satin violet.

Ceci dit, ton maître est affairé depuis un certains dans de vieux livres poussiéreux. Des livres d'histoires et de comptes des écrits datant de la grande déchéance, du compromis démoniaque.
Il délaisse quelque peu tes études. C'est assez rare. Il semble toujours très pressée de t'apprendre la maximum de chose. Il te gave comme une oie du maximum de connaissance.

Tu tournes en rond. Tes pas te mènent dans d'étrange couloirs.

Jusqu'à ce que .....

Alors têtard que fais tu là ?
Le petit toutou est sorti de sa niche ?

Un grande jeune femme surgit de l'ombre.

Je suis mage, petit toutou. Et je vais te faire comprendre ce que cela signifie....

Les conditions d'apprentissage sont dures. Et si les bases de la magie passionne Vraistlen - ou plutôt Perkrax, son nouveau nom - le temps passé à apprendre le latin est vraiment la corvée interminable.

Vraistlen sent bien les jeux de pouvoirs qui se trament bien au-dessus de lui. Lui reste discret et c'est le moins que l'on attend de lui. Qu'est un simple apprenti ? Rien. Et le moindre écart serait sévèrement puni. D'autant que plus les saisons passent plus Vraistlen se rend compte que son Maître n'est pas l'un des plus hauts placé dans ce jeu de pouvoirs.
Vraistlen s'interroge d'ailleurs. Si courber l'échine est une nécessité, Vraistlen a du mal à comprendre pourquoi son maître ne semble pas plus chercher à se faire sa place dans ce jeu de pouvoir. La puissance et le pouvoir sont une nécessité à terme pour accomplir de grandes choses.

A propos de grandes choses, les actuelles recherches de son maître intriguent Vraistlen. Elles l'intriguent mais surtout laissent un rien de temps libre.

C'est ce jour là qu'il a croisé la grande jeune femme. Une mage.
La menace est claire. Vraistlen devrait s'incliner... mais changerait-ce quelque chose ?
Non. Hors de question de montrer une quelconque faiblesse. Vraistlen ne connaît pas encore trop le code d'Hermes mais il sait qu'il ne peut attaquer une mage. Mais une mage peut-elle attaquer l'apprenti d'un autre ? Tout dépend de la mage, probablement...

- Cela ne signifie pas grand chose. Vous avez passé votre gantelet. Mais est-ce suffisant pour revendiquer quoi que ce soit ? Etre mage est-ce une fin en soit ? Je pense que quelqu'un qui se vente de ce simple accomplissement n'ira pas très loin et risque vite d'être remis à sa place si elle s'attaque à un apprenti. Non ?
Ses paroles sont peut-être un peu trop irrespectueuses. Vraistlen espère juste qu'elle restent à la limite de la réprimande et que la mage prétentieuse hésitera avant d'user de magie contre lui.

AhAhAh un petit roquet qui sait aboyer, j'aime !!!!

Elle incante et une vague de terreur étreint ton coeur.

Tu recules de 3 pas en essayant de te contrôler pour ne pas lui donner le plaisir d'uriner dans tes chausses.

Tu heurtes un jeune homme qui est arrivé derrière toi sans que tu le vois.

D'un coup de pied dans les reins, il te propulse à terre presque au pied de la Mage.

Non Krios, ne lui fait pas de mal, tu n'as pas le droit et un apprenti est un matériel comme un autre, il ne faudrait pas l’abîmer.

Tu es à terre.

Bien.
Tu as l'air de te complaire à terre. La bonne place pour un petit toutou.
Rampe
La voix claque !

Tu es sous l'emprise d'un sortilège.
Sans vraiment comprendre ton corps exécute l'ordre donné par la voix.
Tu rampes.
Tu entends le rire gras de Krios derrière toi.....

Krios... et l'autre. Même si je ne connais pas son nom, j'imprime son visage.
Je saurai me venger. Pas tout de suite, non. Pas directement, sûrement.
Mais la mémoire sait attendre et la vengeance aussi. Et la vengeance sera subtile et non moins cruelle que leurs actes.

Regarde moi
Impossible de résister à cette voix. Encore un sortilège.
Ces yeux se sont transformés en yeux de serpent.
Tu ne peux plus bouger, ton regard plongé dans le siens.
Tu entends juste sa voix.
te venger, quelle émotion banale, mais en fait, tu es juste quelqu'un de banal......

Vas-y Krios, à toi !
Que vas tu trouver pour humilier ce petit garçonnet. Attention, tu n'es pas mage, tu n'as pas le droit de l’abîmer.
Que vas tu faire pour monter dans mon estimes ?

Sans pouvoir quitter son regard, l'esprit engourdi, tu entends un bruits de vêtements.
Puis un liquide chaud se répandre sur tes habits.
Krios est entrain de te pisser dessus ! le porc !
Encore son rire gras, il semble content de sa bêtise.

Tu entends la voix murmurante de la mage, sans sortilège :
Je ne peux rester, hélas, pour t'éduquer un peu plus, de glorieuses missions m'attendent. J'ai mieux à faire que d'humilier des pauvres petits êtres banals. Je croyais que tu sortirais de l'ordinaire. Tiens, vas tu aller te plaindre banalement à ton maître ? Ce serait d'un commun....
Soit, Tu vas rester à terre jusqu'à ce que l'on soit partie. Tu es bien à terre comme un petit vermisseau.
Cela t'apprendra la déférence envers tes aînés et supérieurs. Le RESPECT.

Elle s'en va. Krios la suit.

up !

Vraistlen se redresse tant bien que mal, humilié mais plus énervé que démoralisé.
Il regarde avec mépris cette jeune mage et le gamin (même si plus vieux que lui) qui la suit.

Se plaindre, rapporter, certainement pas ! Ce sera sa vengeance.

Se taire, laisser faire, oublier. C'est ce qu'il faudrait faire...
Mais sans qu'il puisse s'en empêcher, les mots sortent de sa bouche.
"Qui est le chien ? Celui qui résisté ou celui qui suit docilement sa maîtresse et qui ne sait même pas se retenir d'uriner jusqu'aux latrines ?
Qui mérite le respect ? Celle qui humilie un jeune apprenti qui, même s'il le pouvait, n'aurait pas le droit de riposter ou le ou la mage qui fait preuve d'un vrai courage ? La Maison Tytalus est tombée bien bas si elle accepte tant de lâcheté !"

La voix est forte et plus ferme que Vraistlen ne l'aurait cru après cette humiliation. Le jeune apprenti espère autant la réaction qu'il ne la craint. Au fond de lui-même, peut-être espère-t-il aussi que sa provocation sera entendue par un véritable mage qui viendra s'interposer...

La mage se retourne instantanément, Krios aussi.
Je vais t'apprendre l'humilité
Elle incante un sort que tu reconnais aisément : La flétrissure de la Honte (PeCo niv10)
C'est un sort que presque chaque mage de Tytalus invente à la fin de son apprentissage, en une version personnelle, définissant ainsi la forme et la localisation de la marque rouge qu'il imprime sur la peau de ses cibles. Cette marque ne guérit pas naturellement, démange durant une semaine et suinte légèrement le sang quand son porteur fait un effort prolongé.
Le code de l'honneur des Tytalus leur interdit d'en faire usage, hormis sur quelqu'un qu'ils ont vaincu ou humilié, la marque symbolisant alors la victoire de son créateur sur son adversaire. Si celui-ci l'efface sans que le vainqueur lui en ait donné la permission, Le Tytalus considérera que le vaincu n'a pas accepté la défaite ni la leçon et qu'il doit le battre à nouveau de manière plus décisive. Un disciple de Tytalus faisant disparaitre une Flétrissure de la Honte sans l'autorisation de celui qui l'a infligée risque l'expulsion de la Maison.
............................................................................

Vraistlen ne dit rien jette un regard noir à la jeune mage avant de rapidement baisser les yeux. Il ne dit rien mais ressasse sa vengeance.
Une chose est sûre, il n'ira pas se plaindre ni enlever la marque. Au contraire, cette flétrissure de la honte est une fierté. Celle de ne pas avoir abdiqué, ne pas s'être écrasé. Chaque épreuve le grandira. La puissance et sa force se bâtiront de ces épreuves.

... ce qui ne l'empêchera pas de se venger plus tard.

[HRP]
Juste pour re-situer, la mage semble avoir quel âge ? et ce Krios ?

La douleur te vrille la base du cou comme un coup de poignard.
Tu tombes à genoux.
Le sort s'est dissipé, a rebondit, s'est évaporé.
La mage l'a senti, elle te regarde avec les yeux plissée. Tu peux presque lire dans ses pensées : comment son sort a t'il pu échouer ?

Krios a dégainé l'épée courte qu'il portait à son coté.
Tu le sens furieux, en colère.

Un bruit de pas traînant se fait entendre. Quelqu'un vient.

La mage met un main sur le Bras de Krios et tout les 2 s'éclipsent sans un bruit.

Tiens, je te cherchais, Perkrax !!!
Ton maître Astérione est là. Ces pas traînants étaient les siens.
Que fais tu là ? Ne devrais tu pas être entrain d'étudier ?
Il te regarde un genoux à terre.
Hum. Es tu incontinent au point de ne pouvoir te retenir ? Il est vrai que si tu cherchais une fosse d'aisance, tu n'es pas dans la bonne direction.

Relèves toi et suis-moi.

Ton cou est poisseux, et cela coule dans ton dos.

Vous rentrez dans ses appartements.

Donne moi tes habits, je vais demander un bac et de l'eau chaude pour que tu prennes un bain.
Tous va bien ? Il te regarde. Tu sembles plus sale que d’habitude.