1193 - Le retour de Tibors après Kastellin

Le retour de Tibors est difficile.
Il oscille souvent entre la vie et la mort.

Il va lui falloir longtemps pour se remettre.

Les tortures subis, les privations, et le manquent de soins immédiat ont définitivement affecté ton corps et ton endurance.
Tu as perdu 1 point en Energie

Asmodeus Mogart a écrit:Tu as perdu 1 point en Energie

!!! OK, noté sur sa feuille de perso

Lettre de Tibors à Anselme :

« Très cher représentant de Dieu,

Mon père combattit à vos côtés pour vaincre le Druide Noir. J’ai porté secours à votre demande à la ville de Nantes. J’ai fermé les yeux sur certaines rumeurs au sein de l’abbaye de Redon. Des rumeurs que d’autres auraient appelés blasphèmes et se seraient empressés de dénoncer ou colporter.
Ma foi aurait pu en être ébranlée.
Il n’en fut rien. Telle ma destinée, j’ai repris le combat de feu mon père. C’est ainsi qu’il y a peu je me suis retrouvé à Kastellin face à la résurgence du druide noir. Ce que mon père, avec votre appui, avait pu contenir se réveillait. Armé de mon courage et de ma foi en Dieu, j’ai pu venir à bout de cette menace. Définitivement.
J’aurais aimé vous compter à mes côtés. Ce ne fut pas le cas. J’imagine que vous étiez occupé à combattre le mal intérieur qui vit sous les fondations même de votre abbaye.
Mais soyez rassuré, mes amis érudits me portèrent l’aide nécessaire pour que cette menace disparaisse, cette fois à jamais. Le mal est vaincu. Même si ce ne fut pas sans pertes et douleurs. Je reste en la région pour surveiller qu’elle retrouve la paix du Seigneur et récupérer de mes blessures.


Tibors de Penthièvre,
Dévoué serviteur de Dieu


PS : Des rumeurs en Bretagne évoquent un mal ancien sévissant à Redon. Que l’abbaye elle-même serait corrompue. Il faut plus que quelques rumeurs pour faire vaciller ma foi. Je ne doute pas de la pureté de votre âme. Et j’imagine que les rumeurs disparaîtront d’elles-mêmes si elles ne sont pas fondées et si ceux qui les colportent sont convaincus de leur caractère mensonger.
Mais si vous nécessitez aide dans votre combat contre le mal, quel qu’il soit, n’hésitez pas à faire appel à moi. Je continuerai à épauler les serviteurs de Dieu, quel que soit le démon qu’ils aient à affronter. »

Lettre de Tibors à la Duchesse :


« Votre Altesse Ducale,

J’espère que le jeune Duc Arthur se porte au mieux et continue de faire grandir avec lui tous les espoirs du peuple de Bretagne.

Si je me permets de coucher ces mots sous la plume et de vous interpeler en personne, c’est que l’heure est grave.
Tout d’abord sachez que je ne suis dans la région proche de Nantes car un mal ancien a ressurgi à Kastellin. Un certain Sober, dit « Druide Noir » s’est réveillé et a tenté d’asservir la population locale. Epaulé par une poignée d’hommes d’armes ou érudits courageux je suis allé le combattre. Nous avons vaincu mais non sans mal et douleurs. Votre dévoué, en premier lieu, a été grièvement blessé. Je n’ai pas même aujourd’hui l’énergie de tenir personnellement la plume.

Mais ce ne sont pas ces événements qui me poussent à vous écrire. En effet, alors que j’avais laissé des hommes de confiance à Fay, ceux-ci m’ont conté qu’un dénommé Ernest d’Avranches avait mis main sur la région de Fay. Et ce avec l’autorisation du « Duc de Bretagne », votre mari. Pardonnez mon audace, mais je ne connais qu’un seul Duc de Bretagne et il s’appelle Arthur. Et je doute que le jeune et noble Duc que je connais ne permette de voir ainsi ses sujets opprimés, qu’ils soient à Fay de Bretagne ou ailleurs.
En effet, mes hommes m’ont conté que le bourgmestre, sa femme et sa jeune fille ont été fait prisonnier et sont enfermés à Nantes, dans l’attente d’un jugement des plus obscurs. La population de Fay vit dans la terreur et menace de se révolter.

Vous connaissez ma noblesse de cœur. Je ne peux tolérer telle injustice. Mes blessures ne me permettent pas d’agir pour le moment autrement que par ce courrier afin de vous tenir informée. C’est le minimum que je puisse faire.

Ma confiance en vous et envers le jeune Arthur est pleine et je ne doute pas que vous saurez agir au mieux.
Si  vous avez quelque consigne que ce soit à me faire parvenir, le jeune Gaëtan qui vous a fait parvenir cette lettre saura, en retour, me la porter.

Votre dévoué,

Chevalier Tibors de Penthièvre »

Eh Eh Eh que ces lettres sont joliment tournées....cela change la donne.
Je n'ai rien encore écris à leur sujet car j'hésite sur la démarche à suivre.......quels fils choisir, vers quels destins vont tendre vos vies, quelle machination vais je pouvoir ourdir ?
Moi qui m'était presque décider à détruire l'alliance......Qui sait, peut-être ces lettres ont elles données un sursis aux mages ou vont-elles accélérer la vendetta qui réduira en cendre l'alliance....

Tibors était immobile depuis plus d’une heure, scrutant le plafond, détaillant chaque anfractuosité du lambris usé. L’auberge était plutôt confortable mais pas non plus luxueuse. Childeric avait fait au mieux, sachant que la situation pouvait possiblement durer et qu’il valait mieux éviter de puiser trop profondément dans les finances.
A côté, il entendait la respiration douce et lente de la lépreuse… ou plutôt la miraculée.
Tibors ne la voyait pas mais savait qu’elle était là. Attentive, dévouée, immobile, comme toujours. Si facile à oublier.
Plus loin, Maurin devait patienter assis sur une chaise. A moins qu’il ne soit descendu dans la salle commune prendre une cervoise. L’homme était dévoué, lui aussi. Comme l’était chacun de ses hommes.
Tibors avait toujours cette propension à agir comme un adolescent insouciant. Et pourtant, il avait su fédérer autour de lui des hommes fidèles. Une chance… ?
Tibors n’était plus le jeune insouciant qu’il était. Il ne pouvait plus l’être. Ses hommes dépendaient de lui. Les habitants de Fay dépendaient de lui !
Il avait envie de tout lâcher. De leur dire de se débrouiller seul. De partir voyager, chasser le dragon, séduire la donzelle d’auberge en auberge… Gaïa !
Non. Il ne pouvait pas. Ce n’était plus lui.

Tibors bougea sur le lit et la douleur en profita pour se rappeler à lui. Son corps entier n’était que douleur. Le chevalier ne put réprimer un gémissement de souffrance. Aussitôt, la jeune miraculée se pencha sur lui. D’un geste de la main, Tibors lui indiqua que tout allait bien. La jeune femme, docile, se rassit à son chevet.

Une épreuve. Dieu ou la vie le mettaient à l’épreuve. C’était certain.

Tibors repensa à ces derniers mois.
Il avait honoré les dernières volontés de feu son père quand il aurait pu acquérir fortune et pouvoir. Il avait été fidèle à Gaïa alors que la jeune femme était perdue il ne savait où. Il avait pris très à cœur son statut de preux chevalier.
Aussi dur que cela soit à admettre, il était quelque part devenu adulte. Sans s’en rendre compte. Il voulait réfuter cela. Retourner profiter de la vie comme si elle n’apporterait pas de lendemain… Le voulait-il vraiment ?

Tibors se retourna sur le côté. Aussitôt, la jeune femme se redressa. Derrière elle, la silhouette de Maurin se dessina. Il n’était donc pas parti prendre une cervoise mais était là lui aussi.
- Donne-moi ma sacoche, s’il te plaît, parvint-il à murmurer. Et laissez-moi quelques minutes. Je dois prier. Seul.

La jeune femme hésita, regarda Maurin pour recueillir un conseil. Mais le jeune soldat ne savait pas plus comment réagir.
- S’il vous plaît, insista Tibors avec un regard bienveillant.

La femme et le soldat se levèrent tous les deux et s’exécutèrent.

En mettant la main sur la relique, peut-être sous l'inspiration divine, Tibors a ses quelques moments de réflexion/vision.

En dépit de son humeur taquine et fantasque plus proche d'un jeune jouvenceau que d'un chevalier de la table ronde Tibors a toujours été un pilier dans la fondation de l'alliance. Tant qu'il participait activement à celle-ci, son action pondérée, mettant toujours l'humain au cœur du débat, valorisait une sagesse concrète, une sorte de pendant d'Ailin qui lui maniait la sagesse de manière théorique. Lui, un sage, même sous la torture, il ne l'aurait jamais avoué mais les faits sont là. Et que sont devenus ces temps doux où ils formaient un bon binôme avec Ailin

Puis confronté à son propre cheminement vers ............ la sortie de l'enfance..........
Il s'est éloigné, de lui, de l'alliance, de ses valeurs. .....
Tibors a délaissé Dieu, l’alliance et aussi lui-même quelque part.....

Oui, ce qu'il vit est une épreuve de Dieu mais l'oeil du cyclone dans lequel se trouve l’alliance est certainement aussi une épreuve de Dieu.

En posant la main sur la Relique, en communiant avec Dieu, tu as une vision de tout ces yeux, ta servante, Childeric, tes hommes, les habitants de Fay, les mages, qui te fixent. Leur regard semblent tous poser la même question : Que vas tu faire Tibors ????

Tibors touche l’orbe. Les poils de sa main se redressent. Sentiment réel ou imaginé ?
Il tourne l’objet dans ses mains qui s’arrêtent sur la déformation, sorte de « poc » au milieu de la surface ronde. Les images lui reviennent.
La souffrance. Les silhouettes de ses amis qui accourent pour le délivrer. Le bruit des combats. Les cris. Aodren qui tient dans sa main la relique et s’en sert comme d’une vulgaire masse d’arme pour frapper.
Et cette aura indescriptible, malsaine, tout autour.
La souffrance. Son esprit qui ne peut se maintenir éveiller et qui sombre, pour se réveiller quelques heures plus tard à côté du château en flamme.

Le passé est le passé. Il ne faut pas l’oublier mais ne pas non plus être freiné par lui. Le présent c’est Fay, ses habitants… et puis Anselme, le soi-disant serviteur de Dieu qui héberge un démon en son sein ! Dans une maison de Dieu !

Tibors se redresse. La douleur se rappelle à lui, comme si les serres du démon lui lacéraient tout le corps.
La souffrance est pénitence.
Tibors s’assoit puis pose un premier pied sur le sol. Un second.
D’un seul bon, il tente de se relever avant de retomber sur son séant. La fatigue, la douleur, c’est trop difficile… Mais non !
Il n’y a pas d’autre choix que de réussir.

Tibors se concentre, tente d’évacuer la douleur, de la considérer comme une partie de son être. Il s’appuie sur la chaise à côté et, doucement, parvient à se redresser. Une première victoire.

Mais qu’une étape.
Tibors se pose à genoux, la relique entre ses mains et commence à prier.
Après un notre Père et un Je vous salue Marie, Tibors rouvre les yeux. L’esprit clair. Il doit se battre. Et pour se battre il doit être soigné.
Dieu pourra l’aider pour peu que son combat soit légitime.
Tibors sert l’orbe entre ses mains et repense à ce jour face au démon. Ce jour où, face au démon, il a accepté l’inacceptable pour accomplir les dernières volontés de son père.
Tibors se repentit, sincèrement, et fait veoux de ne plus jamais transiger ou discuter avec le démon. Pour racheter sa faute, il fait également vœux de comprendre la présence de ce démon en la demeure de Dieu. La comprendre et la combattre. Bannir ce démon et, à moins qu’Anselme n’ait une réelle explication, le juger devant Dieu !

Tibors a été titré par la Duchesse Constance de Bretagne.
Il avait été anobli par Sire Pelnor, il a maintenant trouvé une terre.

Avec ce titre, il en apprend un peu plus sur ces terres désormais sienne.
Au début du siècle les Barons de Pontchateau eurent maille à partir avec les moines de l’abbaye de Saint Sauveur de Redon. On dit qu’il persécuta les moines et leurs vola de nombreuses terres. Cependant l’Eglise l’excommunia et pour rentrer dans les bonnes grâces de celle-ci il dut céder de nombreuses terres dont celle de Fay.

Hugues de PontChateau prend le parti de Conan IV contre son demi frère Hoel et son beau père Eudon II de Porhoët.
Il fait parti des Barons qui en 1156 chassent Hoël alors comte de Nantes et qui choisissent Geoffroy IIpour comte (il est déjà comte de Maine et d'Anjou). Celui-ci ne l'oubliera pas.
Lorsqu’il monte sur le trône il redonne les terres de Fay à Hugues.
Cependant un malheur frappe Hugues de Pontchateau, son fils disparaît. Il est donné pour mort.
En mémoire de son fils, un esprit Libre, Hugues proclame que Fay deviendra libre sous régence de l'abbaye de Redon.
Hugues meurt l'année suivante, de tristesse certainement.

L'héritier étant mort c'est le frère de Eudon de Pontchateau le jeune frère de Hugues qui a hérité des terres.

Une précision en complément : comment la Duchesse a-t-elle nommé Tibors ? Chevalier Tibors de Penthièvre ?
Elle a bien utilisé son nom de famille ? Tibors a le droit d'utiliser ce nom ?
ou pas du tout ?

Oui tu es Tibors de Penthièvre depuis que tu as été fait chevalier par Sire Pelnor. Donc avec le droit d'utiliser ce nom.
Et elle t'a donné tes terres sous ce nom.

Si tu voulais faire un retour il fallait me le dire

Asmodeus Mogart a écrit:Si tu voulais faire un retour il fallait me le dire

???

Si tu voulais faire un retour de Tibors sur le devant de la scène en Concilium.
Je ne savais pas du tout que tu allais faire cela. (ou je l'avais oublié).

Tibors Seigneur local : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ce post date d'un certains temps. Il n'était plus d'actualité car la donne a changé.
Tu étais alors le pour des raisons de "code Hermétique" le porteur de la charte de Redon. Tu étais un prête nom, un paravent au yeux des vulgaires au nom de l'alliance puisque tu n'étais que le porteur de la charte de Redon. Cette Charte qui t'avais été donné ou prêté (ce n'était pas vraiment clair) par l’alliance.

Ce post date de 1192 et le concilium de 1192 est passé sans que Tibors intervienne.
J'ai pensé que Tibors, traversant une sale période, avait décidé de laisser de coté sa menace.


Maintenant tu es le seigneur de Fay, nommé par la Duchesse Constance de Bretagne en personne. Il n'ya plus aucune personne au dessus de toi, tu es le seigneur et tu peux faire la basse et la haute justice sur tes terres.

Asmodeus Mogart a écrit:Tibors Seigneur local : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ce post date d'un certains temps. Il n'était plus d'actualité car la donne a changé.
Tu étais alors le pour des raisons de "code Hermétique" le porteur de la charte de Redon. Tu étais un prête nom, un paravent au yeux des vulgaires au nom de l'alliance puisque tu n'étais que le porteur de la charte de Redon. Cette Charte qui t'avais été donné ou prêté (ce n'était pas vraiment clair) par l’alliance.

Tibors ne s'est jamais vu que comme un prête nom. Au contraire il s'estime plus un devoir envers les habitants de Fay que les mages de la forêt, même s'il les apprécie.

Asmodeus Mogart a écrit:Ce post date de 1192 et le concilium de 1192 est passé sans que Tibors intervienne.
J'ai pensé que Tibors, traversant une sale période, avait décidé de laisser de coté sa menace.

Je ne sais pas du tout pq on ne l'a pas joué en 1192. Dans ma tête je ressasse depuis des mois en plus en me disant vivement le Concilium
Ce n'était pas à une période où il était loin ?

Asmodeus Mogart a écrit:Maintenant tu es le seigneur de Fay, nommé par la Duchesse Constance de Bretagne en personne. Il n'ya plus aucune personne au dessus de toi, tu es le seigneur et tu peux faire la basse et la haute justice sur tes terres.

Encore une fois, ça officialise sa position. ca la consolide. mais ça ne change pas la vision de Tibors.

Je n'ai absolument pas dit que cela changeait sa façon de voir Fay ou les mages mais l'officialisation de sa position et même le fait que ce soit un Chevalier donne un tout autre poids à sa vision et à ce qu'il veut faire.

Tibos détenteur de la Charte, bon OK c'est sympa.
Tibors Chevalier de Fay et défenseur d'Arthur ça roxe du poney, c'est du lourd.