Automne 1193 - mission Naoned libre

Rapport de mission du Centurion :

27 septembre au soir. Nous rentrons dans la taverne obscure qui nous sert de replis. Nous débriefons avec Ogier qui a missionné ses hommes en support. Emilio, son fidèle sous-fifre, s’est fait repérer en surveillant la maison où loge Yann d’Orbelec, ancienne maison de Solkan.
Un autre sujet s’ouvre à nous, bien plus pressé. Ulfius, notre Primum, est pris de vomissements et rejette une bile noire. Rien de magique. Nous découvrons une mince plaie à son cou et le soignons. Il semble pour le moment hors de danger, grâce aux soins d’Aodren, mais a besoin de repos.
Nous sommes tous épuisés d’ailleurs et la nuit est déjà bien avancée.

28 septembre au midi. C’est le lit qui s’effondre sous le poids d’Ulfius qui nous réveille. Aodren, le mage qui était de garde, comme les autres ! Heureusement que son erreur ne nous a pas mis en danger.
Ogier nous conduit à travers Nantes pour un déjeuner convenable quand nous « tombons » sur Augustina. La jeune mage est fidèle à elle-même mais, maladresse ou sympathie, nous lâche quelques informations : Tolides est en ville et Grimonin est à sa poursuite. Il serait bon que notre Centurion se fasse discret, histoire que Grimonin n’utilise pas sa présence comme la cause de son échec probable !
Tolides en ville… et donc c’est probablement Tolides que nous avons rencontré la veille au soir. Tolides qui n’est plus vraiment humain, ou en tout cas pas visible avec la vision de chaleur.

Les hommes d’Ogier surveillent la tour en journée et Ogier nous a loué une petite chambre insalubre face à la tour pour la nuitée.
Les gardes ont quitté leur poste et la porte est restée ouverte. Il y aura donc un sacrifice ce soir !
Xzyl, Aodren et notre Centurion se rendent sur place, invisibles.

Nombre de cultistes, encapuchonnés, probablement nobles ou bourgeois vu leurs odeurs de parfum. Ils sont une trentaine et entament des chants à base de latin mêlé de grec.

Puis, des escaliers, descend leur grand prêtre, le Surineur. Derrière lui, un acolyte transporte une fée dans une cage. Le rituel est lancé et une créature de pierre, sorte de gargouille, descend en faisant trembler les murs.
C’est alors que Tolides arrive et dit, mot pour mot : « Je viens délivrer Nantes de ce fléau plus que séculaire. Je me suis maudit pour ressusciter le règne d’Arthur. Le Royaume des chevaliers doit maintenant revivre. »
S’ensuit un affrontement où, toujours invisibles, nous combattons du même côté que Tolides. Un mage, allié de Grimonin, arrive et attaque Tolides.
Avec notre appui, la gargouille est mise en fuite et Tolides peut s’échapper des attaques du mage.
Nous repérons le Surineur qui tente de fuir et essayons de l’arrêter en vie. Peine perdue, malgré nos efforts répétés. Notre Centurion envoie donc une boule de feu pour le stopper… La fumée se dissipe mais rien. Pas de corps. Il semble avoir traversé la pierre. Epuisés et aucun de nous n’étant assez doué en Terram avec le malus de l’aura, nous ne pouvons le suivre.
Nous sortons donc de la tour pour passer par les sous-sols du bâtiment à côté.
Nous découvrons des traces de sang au sol. De deux sangs différents dont l’un serait celui de Tolides et l’autre du Surineur. C’est en tout cas le plus probable. Mais les traces ne mènent nulle part. Le couloir, du côté d’où serait venu le Surineur, est éboulé. Nous essayons de creuser un peu mais rien. Il faudrait beaucoup de temps et de meilleures capacités en Terram pour aller plus loin.

Nous préférons donc partir et garder la discrétion qui a été notre point fort sur cette mission.
En sortant, nous voyons les cultistes sortir, encore un peu groggys et assez dubitatif sur ce qui s’est passé. Volés (par Xzyl), ils se sentent trahis par le Surineur. Dans les bribes de leur conversation, l’un d’eux cite Azel.

Nous redescendons dans la tour et nous assurons de bien nettoyer toute trace, magique ou physique, de notre passage.


Conclusion de cette mission :
C’est une réussite.
Les talents intrinsèques (combat au corps à corps et Terram) d’Ulfius nous ont manqués mais nous avons su compenser par une efficacité d’équipe. J’en félicite Aodren et Xzyl.
Notre trio a été efficace et a su s’adapter au mieux à la situation, faisant preuve d’initiative mais gardant à l’esprit l’objectif de rester discret.
Le Surineur, s’il n’est pas mort, a été décrédibilisé. Les actions de Grimonin et son sbire ont été contrecarrées. Ogier a toute liberté de reprendre sa position sur Nantes.
Sans que Veritas Alibi ou un de ses membres ne puisse être incriminé.
Il reste une question : sur le rôle de Tolides et le positionnement de Veritas Alibi (officiel et officieux) vis-à-vis de ce mage.

Petites précisions :

Tolides était à la moitié des marches. La gargouille, les cultistes, le Surineur et nous (invisibles) étions en bas de l'escalier.

Tolides a créée une zone d'ombre avant de combattre avec son fémur la gargouille, il faisait des gestes comme-ci il la découpait à distance, celle-ci se régénérait. Xzyl a endormi les cultistes.

La gargouille a voulu attaquer Perkrax, mais les tentacules invoquées par Xzyl l'en a empêché. Tolides a lancé un sort de Perdo Ignem pour améliorer les tentacules.

L'allié de Grimonin, a lancé un bâton à Tolides, traversant sa Parma, il s'avère que c'est une dague transformée. Tolides est blessé.
Le mage lance un Rego Terram pour lancer des pierres sur Tolides, des tentacules (de Xzyl) entourent ce dernier, le protégeant. Cependant les tentacules sont là aussi pour l'emprisonner, mais elles disparaissent avec Tolides.

Nous récupérons le sang de la gargouille, le Surineur et Tolides (il serait intéressant de faire des connexions arcaniques).

Tout à fait. Merci pour ces précisions. C'est vrai que je suis passé vite sur le combat et que les précisions sont importantes si (ce qui est probable) nous les recroisons.

Merci pour les résumés