Mission : Magvillus

me suis trompé de poste :p

Ulfius vous annonce réquisitionner Eliaz pour l'automne.
Il lui a confié un travail important, la création d'une carte précise de la région autour de l'Alliance synthétisant toutes les informations collectées par les membres de l'alliance ayant explorer la région. Blanche, Pavel, Tibors ainsi que ces hommes seront sollicités.

Quand allez vous à Magvillius ?
Sans qu'on vous l'ait formellement promis, vous n'aurez un Sandestin que vers la fin de l'automne ou la fin de l'hiver.

Il faut donc que vous passiez une ou 2 saisons à faire des trucs ....

huhu donc deux saisons...

Xzyl travaillera dans son laboratoire et Blanche aidera Ogier puis restera avec les Rhools l'hivers

Nous partons le 26 décembre 1193.

Nous emmenons :
25 pions Creo
15 pions Perdo
15 pions Herbam
15 pions Vis

Nous achèterons un :
Muto Summa
Terram Suma
Herbam Summa
Traité Parma Magica
Traité Finesse
Traité concentration

petit résumé pour @giom:

Nous arrivons à Magvillus. L'alliance est isolée. La magie est tout autour de nous alors que nous nous approchons d'un imposant château. Ogier se rend compte que la route est en fait un élémentaire de terre qui les observe !
Nous sommes fraîchement accueillit par le protecteur de Magvillus, Verox ex flambeau, porteur d'une hache gigantesque. Grosso modo un clone d'Ulfius ou vice versa. aussi aimable qu'une porte de prison, aussi souple qu'un chêne.
En tant que visiteur nous avons accès uniquement à la 1ere enceinte, l'équivalent d'un sas ou des vulgaires peuvent être accueillit. L'ambiance est rigide on est loin du bordel de Veritas Alibi. nous sommes logés dans un maison très confortable, avec 2 serviteurs (Felix et Carina) pour répondre à nos besoins (sauf le sexe) ou nous devons patienter presque 3 jours avant d'avoir de nouveau la visite de Verox. rien à redire sur ces 3 jours sinon qu'on s'ennui, il n'y a strictement rien à faire et le seul qui s'en tire est Ogier qui a pensé à prendre un livre à la Bibliothèque, Bonisagus et les 12 apotres. Ogier glane tout de même qu'ils se trouvent dans le royaume de sicile, pas trop loin du village de Pocenta (plus trop certain du nom).
Nous sommes finalement reçu par 2 mages (dans la 2sd enceinte), Deniqué, un jeune plutôt amical et Exquerio un vieux plutôt inamical, encore plus lorsqu'il apprend que nous venons du tribunal de Normandie. Exquerio est persuadé qu'on est là pour leur tirer les vers du nez à propos de Florum. Nous leur expliquons avoir entendu parler d'un pacte unissant notre alliance à Magvillus. aucun d'eux n'en a entendu parlé, ni non plus d'Astinus (qui était à priori un quasitor ce qui est plus surprenant).
Ils accèdent à notre requête et décident de rechercher l’existence de ce pacte dans leur bibliothèque.

A notre grande suprise nous sommes ensuite convoqué par l'Archimage Bilera qui est également la primus gernicus. Elle nous reçoit dans sa serre ou elle s’adonne à son passe temps le jardinage... je passe sur le dialogue mais en gros ils n'ont pas trouvé le pacte, la seule trace qui y fait référence est je cite
le pacte a été passé par Berendus, archimage Quasitor. on dit qu'il fut juge quand Tremere fit le serment de ne pas devenir maitre de l'ordre.

Et c'est la ou cela se complique. On rentre en pleine politique Gernicus. 2 courants s'affrontent qui peuvent provoquer la destruction de l'ordre concernant le code d'Hermes, les traditionalistes et les Transitionalistes.
Les traditionnalistes jugent que le code d'Hermes est ordonné, les textes les plus importants sont ceux produits à la création de l'ordre, puis lors du 1er tribunal puis vient les grands tribunaux et les régions mais jamais un tribunal de région ne pourra outrepasser les lois d'un grand tribunal etc. c'est donc un système rigide que condamne l'autre courant de pensée qui estime que cela signera la perte de l'ordre car le code n'est pas capable d'évoluer. Les transitionalistes veulent faire évoluer le code afin que l'ordre ne s'écroule pas et qu'il faut réformer certains éléments notamment le rapport aux vulgaires. Ils veulent plus de pouvoir pour les tribunaux de région.

Quel lien avec nous ?
Simprime un quasiteor gernicus très renommé dit avoir lu les livres de Berendus et etre devenu Transitionnaliste (je sais plus quand).
Belida se dit neutre mais elle veut en apprendre plus sur le pacte. Pour Ogier elle ne nous dit pas tout mais ça vous vous en doutez, attirer l'attention d'un archimage n'est jamais une bonne idée.
La derniere demeure de Berendus se trouve à Salaconcilina (vous m'excuserez pour le nom). Nous acceptons son offre de nous y conduire afin de retrouver le pacte. Le voyage se fait par teleportation, nous disposons de 2 tablettes, une pour nous rendre à Salaconcilina, une pour le retour à magvillus.
Salaconcilina est un village/petite ville, l'ambiance est lourde. Alors que nous venons de rentrer en ville, Xzyl se fait attaquer par un fou et reçoit un méchant coup de couteau dans l'épaule (blessure moyenne). L'homme est maîtrisé et la garde l'emmène mais Xzyl pisse le sang comme un cochon. Nous nous installons dans l'auberge de Luigi et faisant venir un médecin pour s'occuper du blessé. Il s’appelle Jacques, c'est un ivrogne qui loge sur sa tête un singe mais l'homme s’avère connaitre son métier et recoud la plaie plus que convenablement. Il nous explique qu'Ailin et Xzyl ont le mauvais oeil et ne sont pas les bienvenues ici. Jacques nous conseille de quitter la ville au plus vite, d'autres incidents de ce type se sont produit. Il semble que les mages ne soient pas les bienvenu ici et que la populace réagissent viollament au Don.
A signaler qu'Ailin a eu un très mauvais pressentiment lorsqu'on a pris le portail, il ne faut pas qu'on y aille c'est ce que lui a glisser le sans destin car là ou nous allons il ne pourra pas y aller et donc pas nous ramener et donc pas tenir son contrat...
Jacques fait un peu penser à tous ses hermites qu'Ulfius passe son temps à rencontrer, il a même jouer de la musique pour faire passer la douleur de Xzyl. En fait il exercait à Rome et suite à une mauvaise opération il a quitter la ville sainte...

Peux t-on rejeter les conseils de Jacques et du sans destin ? d'autant plus que nous avons appris l’existence d'une nécropole sous la ville... Sommes nous aux portes de l'enfer ? Ogier aime bien vous faire flipper mais il note tout de même que les 2 lourds sont absents (Ulfius et Perkrax) et qu'on peut difficilement envisager un combat sans eux...
il fait également remarquer que le dernier incident en ville lié à un porteur du mauvais oeil remonte à 3 ans et que les gens venaient de pocenta c'est à dire Magvillus. Donc Belida devait être au courant de l’accueil réservé aux mages en ville mais elle n'a pas jugé nécessaire de nous avertir.... ça pue si vous voulez mon avis.

Voila Ailin tu te souviens maintenant ? t'as trop abusé de la grappa ma parole vas y mollo c'est de la locale. Donc toi et Xzyl vous rester sagement chez Luigi qui lui ne s’intéresse qu'à la monnaie sonnante et trébuchante pendant qu'Aodren et moi allons visiter les bordels de la ville et voir si on peut en apprendre un peu plus ...

Merci pour ce riche résumé. Ça appelle plus de questions que de réponses du coup.


Ah et je constate que vous n'avez pas interrogé le soldat qu'Ulfius suspéctait. Ça veut dire que ce sera à Ulfius, Pavel et Perkrax de s'en charger je suppose...

giom a écrit:
Ah et je constate que vous n'avez pas interrogé le soldat qu'Ulfius suspéctait. Ça veut dire que ce sera à Ulfius, Pavel et Perkrax de s'en charger je suppose...

non on a enchaîné directement sur Magvillus.
Cependant le sujet est abordé avant le départ pour Magvillus je ne vois pas de raison à ce que nous le gérions rétroactivement sauf si le mj estime que cela n'est pas possible.

Vous auriez pu le jouer en séance. Heureusement que je l'ai rappelé. Je vais finir par croire que je suis la tête pensante du groupe... et ça fait peur !

Le résumé se fait attendre...

En même temps, Ogier n'était pas avec nous donc il ne sait pas grand chose.
Mai pour le joueur, je tâche d'en faire un ce soir. En teasing, nous avons récupéré 2 courriers qui peuvent remettre en question les fondations même de l'Ordre.

D'ailleurs, au MJ, je relirais bien les deux courriers à froid. Tu peux nous les mettre en Gdoc stp ?

Par contre Giom, le MJ a avoué s'être trompé entre Tytalus et Gernicus.

Odnis a écrit:Par contre Giom, le MJ a avoué s'être trompé entre Tytalus et Gernicus.

Oui je sais. J'étais là en fin de séance quand on a parlé du quiproquos. En même temps, à la décharge du MJ, ses joueurs auraient dû réagir quand il a parlé d'une balance, symbole des Tytalus... Si nous connaissions les symboles des maisons de l'ordre on l'aurait de suite interrompu.

Bin j'avais trouvé cela bizarre ^^

Odnis a écrit:Bin j'avais trouvé cela bizarre ^^

C'est surtout l'association Criamon - Verditius - Tytalus qui m’interpellait. Alors que là tout s'explique : un Quaesitor qui range ses secrets dans un écrin scellé par un Verditius. Caché par un Criamon (St Nerius, probablement).

Voici le résumé quais copié-collé de ma prise de note de vendredi :


Durant la nuit, Aodren réveille Xzyl et Ailin qui cauchemardent. Xzyl raconte qu’il a rêvé d’un puits et d’os. Par contre Ailin indique ne se souvenir de rien. Apparemment un esprit aurait essayé de protéger Ailin… ou l’empêcher de se souvenir.

Ailin essaie par la magie, de sonder son propre esprit (Intellego Mentem), d’identifier si des souvenirs ont été sortis de ma mémoire. (pt de confiance : 0, relance 0 !)
Les souvenirs affluent dans l’esprit d’Ailin. Une noirceur terrible. Un énorme puits, des os. Le puits des âmes.
Notre quête. L’énigme. Brest, notre arrivée. Et puis la Dame Blanche.

Ailin pense être déjà venu là mais qu’on lui a effacé sa mémoire ou qu’il se l’est lui-même effacée.


Il y aurait une nécropole romaine dans les catacombes de la ville. C’est probablement lié.
Nous décidons d’aller dans les lieux de cultes voir s’il est possible d’en trouver l’entrée dont personne ne sait où elle est (d’après les investigations d’Ogier)
Nous commençons par la Basilique. A l’intérieur, en plein office, un homme aperçoit, Xzyl et Ailin et crie à la présence du démon. Ailin sort discrètement des lieux. Nous apercevons les pupilles du fanatique qui scrutent, noires.

Aodren discute avec le prêtre après l’office pour calmer les choses. Le fanatique est conduit à l’extérieur. Le prêtre indique qu’il y a 3 ans, un homme a été lynché. La foule est devenue hystérique et a lynché un innocent, un savant qui venait de Potenza, la ville voisine de Magvilius.

Dehors, Ailin voit le fanatique harangue la foule sur la menace du démon.

Dans la basilique, Xzyl et Aodren identifient une dalle ronde large, au sol, formée d’un seul bloc de granite blanc, recouverte d’une multitude de bougies.
Sur la dalle est inscrit le nom « Hérébus », un dieu latin lié aux enfers.

Aodren est interpelé par un homme un peu vieillissant. Un certain Nazarélo.



Celui-ci nous renseigne : Hérébus est le frère et l’époux de Nyx. Il a été métamorphosé en fleuve pour avoir secouru les Titans. Il aurait donné son nom à une région des enfers où passe l’âme des défunts.
C’est une divinité qui personnifie les ténèbres.


L’érudit nous est sympathique et nous invite à le suivre chez lui.


Chez Nazarélo, tandis qu’Aodren et Xzyl mènent la conversation, Ailin inspecte la riche bibliothèque et aperçois une lettre avec le symbole des Criamon. En la regardant, il découvre un langage écrit qui inconnu. Il s’agit d’Anochéens, la langue des anges.

Nazarélo aperçoit Ailin et reprend la lettre en parlant d’un coffre. Le coffre est entouré d’une étoffe de soie qui se dirige vers moi.
Le temps que l’érudit reprenne ce qui lui appartient, des lettres d’or apparaissent qu’Ailin a le temps de déchiffrer (et qu’il vous donnera quand on sera seul) :
« Semblable au Phoenix,
Mon sang tu répandras
Et je ressusciterai
Afin de détruire ce que l’incréé a mis en œuvre
Afin de briser à jamais la domination du Néant »

Nazarélo avoue avoir trouvé ça dans les fondations de la petite église Santa Maria, il y a une quinzaine d’années.
Sur le coffre, il y a le symbole des Gernicus. Sous le coffre nous apercevons le symbole des Verditius.

Nazarélo nous apprend qu’il a déjà vu le symbole des Gernicus: sur l’homme qui a été lynché il y a 3 ans.


Nous étalons l’étoffe sur le sol. Il est vert avec de petites traces rouges : du sang. Il s’agit d’un suaire. Il y a des traces de magie Imagonem récente.


Nazarélo nous explique que découvrir les secrets que renferment ce coffre et cette lettre sont les quêtes de toute une vie.


Aodren parvient à déchiffrer le texte en langue des anges. Aussitôt le coffre s’ouvre et offre deux vélins. Un signé Berendus et un signé Simprim. Ce qu’ils révèlent est assez marquant et pourrait fissurer les fondations même de l’Ordre.

Xzyl n'a pas fait de cauchemars, plus un rêve.

Xzyl a tiqué lorsque Nazarélo a parlé d'Hérébus. (Né du Chaos, personnification des ténèbres et frère/époux de la nuit, cela lui rappel qqun :p)

Merci pour le résumé
Du coup j'ai l'impression d'avoir pas mal de chose en fait !
Preuve que vous piuvez bien vous débrouillez sans les gros

Lettre trouvée avec coffret.
Elle est écrite en une langue indéchiffrable.


En voici la transcritption approximative noté par (..) lorsque Aodren était en transe.

Toute l'histoire - et le malheur ! - de l'humanité commence en effet par la rivalité mimétique. A savoir : je veux ce que l'autre désire ; l'autre souhaite sûrement ce que je possède. Tout désir n'est que le désir d'un autre pris pour modèle.

Elle se focalise alors sur un individu, sur une victime désignée, un bouc émissaire, quelqu'un de coupable, forcément coupable. Son lynchage collectif a pour fonction de rétablir la paix dans la communauté, jusqu'aux prochaines tensions.

Le désir mimétique est donc à la fois un mal absolu - puisqu'il déchaîne la violence - et un remède - puisqu'il régule les sociétés et réconcilie les hommes entre eux, autour de la figure du bouc émissaire.

L'ordre n'a retrouvé la paix et la continuité qu'au prix du Sang.

Puis vint le christianisme. Et la figure du Christ n'est pas un bouc émissaire comme tous les autres, il se passe quand même quelque chose de radicalement différent. La personne lynchée n'est pas une victime qui se sait coupable. Au contraire, elle revendique son innocence et rachète le monde par sa passion.

Je regarde et scrute. Je suis dans l'Ordre et en dehors. J'ai reformulé la magie Hermétique sur les bases d'une magie Divine.

Faut-il un sacrifice pour que perdure la société ?

Il nous faut proclamer la fin des boucs émissaires et consacrer la vrai naissance d'une civilisation.
Tant qu'il y'aura des victimes innocentes nous ne pourront pas nous empêcher de nous autodétruire dans une spirale de violence auto générée.

Je prophétise que nous allons envier les hommes sans don pour leur vie, l'église pour sa foi et eux pour notre Don. Chacun cherchant à asservir l'autre.

Le tissu de nos relations est marqué par la violence des victoires, des défaites, du sang, de l'esprit de la revanche.

Je ne peux non plus rester sans rien faire, confiné dans la bulle que ma maison chérit tant, spectateur et rédacteur de la violence. Si nous voulons que l'Esprit Humain ou du moins l'Ordre soit libéré des contraintes sacrificielles, il nous faut savoir, comprendre, pourquoi et comment et qui sont nos victimes sacrificielles.
C'est pourquoi je suis ici car j'ai entrepris de m'adresser aux Gardien de L'Ordre. C'est par eux que passe notre rédemption car ils ont, si ce n'est permis du moins cautionné ce sacrifice.


J'ai vu Berendus.
Nos mains sont rouges, l'Ordre a été bâti sur le sang, c'est sur une terre gorgée par l'âme de ceux qui ne voulait pas prêter serment que le grand Arbre de l'Ordre a pris ces racines.
Comment ne pas voir le désir de vengeance, l'appel au meurtre et à la violence de la maison dont le suzerain vit l'esprit de ses hommes brisés.
Berendus n'a pas voulu de mon pardon mais Dieu l'accueillera quand il viendra à lui.
Son âme ne peut quitter ce lieu, ces terres sont nourries de meurtres et de haines, il veille.

N.

Dans le coffret il y'a un livre ("comme neuf" écrit par Berendus) et 2 Lettres dont une écrite par Berendus.

Lettre de Berendus

Je trace ici ces quelques lignes comme un avertissement et un repentir.

J’ai transcendé la Mort au travers de Mon Talisman.

Mais Je suis maudit. Je suis maudit, Je me suis 3 fois maudit.
J’ai l’éternité pour expier ma faute.

J’ai brisé l’âme d’un enfant, d’un enfant Saint, je l’ai détruite, déchirée, violée pour asservir un Daïmon et briser l’Esprit des Lieutenants de Tremere.
Peut-on justifier un crime aussi grand ?
La survie de l’Ordre doit-elle passer par tant d’ignominie ?
J’ai ouvert les yeux, je ne serais plus jamais un destructeur, un tueur, un briseur de vie.

J’ai décidé de me racheter.
J’ai décidé de poursuivre et de détruire impitoyablement l’œuvre du néant, le Dieu Noir, Angra Mainyu, Ahriman, Nidhögg, Apophis ou quel que soient ses noms.
Je veux remplir le vide de mon âme.
Les Archontes sont les serviteurs du Néant. Ce sont des non vivants qui se sont élevés au-dessus des Ténèbres. Avec l'aide du Dieu Noir, ils ont transcendés leurs non-vie.

Lorsque les ténèbres sont au plus fort, alors de leur cage peut s’éveiller un Archonte.
J’ai senti le retour de l’Archonte Cloaphilès en ces lieux.
La Nécropole sera son tombeau.
A l’image de la Lance gardé par Nathanaël, mon Bâton servira de rempart.
Je scellerai la Mort dans sa propre Tombe.


Berendus

La deuxième lettre est de Simprim

Lettre de Simprim

Mes recherches et mes pas m'ont mené jusqu'ici.

La premières fois que j’ai croisé le nom de Berendus c’est en étudiant la vie du Primus Fenicil. La personne qui a trouvé la plupart des rituels Mercuriens connus sous le nom de Rituels de Fenicil était Berendus. Ces Rituels surpuissants devaient protéger l’Ordre en cas d’attaque. Quatre de ces Rituels portaient la marque du Temple de Mercure de Sala Consilina.

Sala Consilina est bâti sur un camp romain qui devint une grande ville romaine après sa consécration par Jules César en 46 avant JC.
Cette ville Romaine était le centre d'un très puissant Regio qui englobait un complexe de prêtre et un temple entièrement consacré à Mercure.
Ce Regio est lui-même au-dessus d'une nécropole consacré non pas consacré à Pluton mais à Erebus.

Après chaque bataille, tous les soldats devaient passer à travers une porte sacrée, qui les délivrait des forces destructrices qui s'étaient emparées d'eux pendant leurs campagnes militaires.

J'ai retrouvé cette porte, je l'ai rebâti et quand les premières de l'aube sont passées au travers de son arche je suis rentré dans le Regio.

J'ai vu cette cité abandonnée.

J'ai vu l'Œuvre de Berendus : l'immortalité de l'être.

La détresse de l'existence terrestre est la mort. Une seule chose est indestructible, la volonté. Il a incarné sa volonté dans son Grand œuvre.

Berendus croyait que L'immortalité permettait de rompre l'inachèvement de la vie humaine exprimée par la mort.

Pourtant, les poèmes homériques soulignent que mourir c'est remplir sa destinée d'être mortel. Agamemnon a dit à Ménélas : " Si tu meurs, tu emplis le destin de ta vie ". Mourir, c'est se parfaire.

Et l'immortalité est loin d'être un espace de liberté, le poids des chaines n'en sont que plus lourdes quand s’accroît le poids des ans.

Et avec l’immortalité, vient la repentance des actes passés. Il semble que l'ordre n'est pas été bâti que sur la Justice et l’Ordre.
Notre fonctionnement autarcique, sclérosé, conservateur sera le premier pas vers notre déchéance.
Nous devons remettre l'humain au cœur de notre ordre, nous devons être plus vigilants

Trahissant son serment Berendus m'a confié une mission : Sauver l'Ordre, le sauver de nous, nous qui en sommes le gardien.

Simprim

j'ai comme l'impression que y a quelque chose de pourri sous la ville
heureusement pour vous P&U ne sont pas là vous pouvez encore FUUUUUUUUUUIIIIIIIR

Une petite image de votre sympathique aubergiste, j'ai nommé Luigi !!!

Je l'avais pas vue, tiens cette illustration. Elle fait très renaissance, non ? L'Italie a quelques années (siècles) d'avance sur nous, faut croire. En tout cas, vu l'allure, m'étonne pas qu'il plaise à Ogier, tiens.

combien de temps on reste à l'auberge de Luigi avant de repartir sur Magvillius négocier ?