[1194] Après le Tribunal

Pour évoquer le retour vers Veritas Alibi, etc.

Rennes

Mes Sodales ont préféré suivre le même trajet que moi, jusqu’à Rennes. Aodren souhaitait lui aussi échanger avec Solkan. Aodren, l’infatigable diplomate ! Il est parfois dur de s’en débarrasser mais je préfère l’avoir avec moi que contre moi. Il a un talent pour faire parler, apprendre et déduire.
D’ailleurs, pendant le trajet, il nous indique pour lui c’est Arthur qui est responsable de l’attaque des fées. Il tient cette information de Somnifer de Lapis Crudus, protégée dans un Regio et par un être féérique nommé Candide.
Aodren a contacté Somnifer par rêve qui lui a dit que l’attaque n’était pas de la faute de Florum mais d’Arthur.
Intéressant. Florum je n’y croyais pas. Là, ça semble cohérent… et fait écho aux informations données par Tibors avant qu’il ne parte. Mais pourquoi donc est-il parti braver l’hiver à la recherche d’un amour perdu ! Il va falloir qu’il comprenne que les histoires de preux chevaliers qui vont sauver la princesse enlevée au bout du monde pour vivre longtemps, etc. ce sont des contes pour enfants !

Nous arrivons à Rennes. Aodren m’accompagne chez Solkan. Je laisse à Xzyl et Ulfius, surveillé par Pavel, le Diadème et le Sceptre.  
Solkan parle des vieilles légendes : Tasgilia, Tytalus, Tremere, leur mère. On dit que leur mère, Guorna la Féride, fut l’une des plus grandes magiciennes qui n’ait jamais existée. Une nécromancienne, maître des esprits et qu’elle a enfanté Tytalus, Tremere. Les deux se sont retourné contre elle et l’ont enfermée.  Au rang des légendes, on se demande si Tytalus est tjs vivant. Il y a une légende sur le fait que leur mère aurait eu un troisième enfant. Et qu’il serait la réincarnation de Guorna... une déité sombre ? Certains disent qu’elle avait asservi des centaines d’esprit.  

Nous apprenons également de Solkan que apprenti est devenu mage et qu’il est retourné à Expectatio. Il pense ne pas avoir complètement réussi son apprentissage. Sous-entendu, il ne s’en est pas fait un allié et ne l’a pas formaté comme il l’aurait souhaité.

Malgré la présence d’Aodren, je pose à Solkan des questions sur Zworikin, nain mage. Il faut avancer. C’était un mage dont la famille a été massacrée par des gens et il s’est alors tourné vers la voie des Ténèbres. Solkan n’a pas su s’il appartenait à une Maison ou non.  

Solkan nous informe qu’Atsingani serait à Montauban-de-Bretagne pour régler une affaire. Ce serait la deuxième fois qu’ils y passent.  Ils étaient là-bas il y a quelques temps. Il y a eu une révolte et ils ont récupéré un objet. Ils l’ont perdu et sont revenus.

La neige est dense. C’est à peine si l’on voit à quelques mètres. Le groupe avance péniblement. Perkrax sent bien que les quatre mercenaires se demandent s’ils ont bien fait d’accepter cette mission. Affronter la rigueur de l’hiver et partir sur les chemins alors qu’ils auraient pu rester en ville. Mais une simple pensée pour les pièces reçues et à venir ravive vite leur motivation. Quelques jours à affronter le froid et ce sera l’occasion de profiter d’un hiver au chaud, les poches pleines !
Perkrax sent bien que sa personne les intrigue. Un jeune homme un peu frêle capable de les payer grassement et bien décidé à voyager en plein hiver. Mais la détermination du mage force le respect (4 en Energie, Natural Leader, Self Confident +).

Déterminé, mû par une énergie imposante, comme si investi d’une mission supérieure, le mage ne dit rien et avance d’un rythme qui ne faiblit pas. Adier et Giboin, armés de leurs massues épaisses, restent aux côtés de leur employeur. Egfroi et Taurin s’appuient sur leur lance pour avancer et ferment la marche.

Ulfius est parti avec Pavel, Aodren et Xzyl en direction de Veritas Alibi. Laisser le Sceptre à Ulfius avec pour mission de le cacher c’est faire preuve d’une grande confiance en l’homme. Mais sans hésiter, c’est le plus à même de remplir cette mission. Et si l’information venait à fuiter, obtenir le lieu de sa part ne serait pas aisé, loin de là. On n’abat pas une montagne d’un simple claquement de doigts.

Pour le moment, Perkrax doit rester l’esprit ciblé sur son premier objectif : atteindre le lac !

- Monseigneur ? ‘N arrive à Châtillon. C’s’rait p’tête l’occasion d’s’y arrêter. Dormir au chaud, non ? S’fait tard là en plus ?
Perkrax sort de ses pensées. En effet, la journée est bien avancée. Et dormir au chaud ne leur fera pas de mal. Un bon repas chaud et une paillasse leur feront du bien. Au prix que coûtent ces mercenaires, mieux vaut les ménager… surtout qu’on n’est jamais mieux trahi que par ses proches si l’on n’y prend pas gare. Buliste peut en témoigner.

- Tu as raison Giboin. Nous serons mieux au chaud.
L’homme d’arme semble relevé d’un poids. Comme s’il avait eu peur de poser la question et plus encore de la réponse de Perkrax

C'est très bien.

Je me permet juste une petite précision.
Tu peux laisser tes mercenaires à Châtillon, au chaud, se reposer.
Chatillon en vendelais est au bord du lac qui abrite l'alliance d'Ypo Limni.
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J'ai hésité. Je ne savais pas si c'était au bord ou à 3h de marche.
OK du coup, j'édite mon message et fais ça.

La nuit de repos leur avait fait le plus grand bien. Qui plus est, ils avaient pu apprendre que les templiers avaient quitté les lieux depuis un moment. Tant mieux.
Les hommes s’étaient équipés. Prêts à repartir mais peu pressé de quitter la table de l’auberge, près du feu.
Perkrax revint du bar où il avait réglé la nuit.
- Attendez-moi ici ! Restez au chaud mais sobre et prêts à partir. Je vais marcher un peu et j’ai une course à faire. Attendez-moi. Si jamais je ne suis pas rentré ce soir, rendez-vous à Fay où vous toucherai votre dû.
- Z’êtes sûrs, Monseigneur ?
- Oui !
La réponse avait été ferme, sans être agressive, et n’autorisa pas de contestation.
Perkrax s’était éloigné du village vers le nord, direction opposée au lac, ou presque. Puis, une fois, hors de vue, s’était rendu invisible et avait changé de direction pour prendre droit vers le lac, en prenant soin de balayer la neige d’un Rego Aquam, afin de ne pas laisser de traces de son chemin.


C’était il y a déjà près de deux heures.
Un rayon de soleil parvient à percer les épais nuages. La matinée s’installe et la neige est déjà moins dense qu’à l’aube quand ils ont quitté le village.
Perkrax reconnaît les lieux. La berge du lac face à lui, où le clapotis vient lécher la neige fraîche. Il a beau se remémorer les lieux, il peine à retrouver le rocher. Ah le voilà. Enfin !
Il avait pensé le trouver beaucoup plus rapidement mais la neige fausse la perception et change le paysage.

L’alliance de l’Hypocampe. L’humidité est présente partout. Noyée qu’elle a été par le système de défense. Plus encore que la première fois, Perkrax a l’impression de marcher dans un tombeau. Le tombeau de la grandeur passée. Le tombeaux de nombreux rhols, à moitié décomposés. Triste tableau.
Une alliance militaire. Modèle de défense. Finalement noyée par un seul mage. Le Nécroscope… Ailin !? Tellement difficile à concevoir.
Perkrax parcourt les couloirs humides et arrive enfin au cinquième et dernier niveau. La salle des trésor serait le lieu logique où cacher l’objet. Mais non, trop évident.
Perkrax tire de sa sacoche le coffre en bois qu’il a pris soin d’acheter à Rennes. Il y dépose le Diadème. Puis recouvre l’objet de cailloux divers.
Et, enfin, dépose le coffret au fond du plan d’eau, par le sas, en prenant soin de le mettre contre un recoin du plan d’eau, dissimulé au mieux.

Il est déjà midi passé quand Perkrax ouvre à nouveau la porte de l’auberge. Ses hommes sont là. Ils n’ont pas bougé. Il faut dire que les activités à Chatillon offrent peu de divertissement.
- Nous y allons.
Précise simplement Perkrax. Mais le temps que ses hommes ne prennent leurs affaires, il s’entretient avec l’aubergiste en privé. Juste le temps de lui faire un Perdo Mentem et lui faire oublier le passage de lui et ses hommes.

Cela fait déjà quatre jours qu’ils ont quitté Chatillon. Trois jours que Perkrax et ses mercenaires affrontent la neige et le froid. En plein été, le trajet aurait pris seulement deux jours, à un bon rythme.
Quatre jours et Perkrax n’est pas sûr d’être sur la bonne direction. Il sait aussi que ses mercenaires n’en sont pas plus convaincus. Et des hommes qui doutent, ce sont des hommes qui peuvent vous lâcher, voir vous trahir. Mais comment retrouver son chemin dans cette neige.
C’est à cet instant qu’il apparaît. Une silhouette massive, dangereuse, qui se dessine à travers les flocons. Le silence se fait, accentué par la neige qui absorbe les sons.
- Un loup ! Gare Monseigneur ! clame Giboin
- Mazette, sacrée bête ! lâche Egfroi
- Restez groupés, ordonne Giboin. Il est seul. Nous sommes quatre et armés. Il va prendre peur. Monseigneur ?
Perkrax est comme subjugué. Il repend ses esprits.
- Restez ici ! Je m’en occupe !
- Mais Monsei…
- Je m’en occupe !

Perkrax s’avance prudemment. C’est bien lui. Le loup qu’il a croisé à plusieurs reprises.
Perkrax avance pas à pas. Doucement, sans geste brusque.
Le loup le contemple, le jauge. Comme pour savoir si l’homme face à lui est digne de s’approcher. Digne de lui.
Cela dure une éternité.
Les mercenaires derrières hésitent à intervenir. Mais leur maître le leur a interdit. Oui mais si le loup l’attaque ? Mais l’ordre a été ferme et précis. Et ils n’osent le contredire.

Finalement, leur étrange employeur n’est plus qu’à quelques centimètres. Il tend la main vers la mâchoire musclé de la bête. Les yeux dans les yeux.
Sa main caresse l’espace d’un instant l’épaisse fourrure noire et en enlève la neige. Aussitôt, le loup s’ébroue et s’éloigne de quelques pas avant de s’arrêter et se retourner.

- Suivons-le ! ordonne Perkrax d’une voix claire.
Sans rien comprendre à la scène qui vient de se dérouler sous leurs yeux, les mercenaires obéissent machinalement et viennent à la hauteur du mage. Il le regarde avec un mélange de respect et d’interrogation. Puis, docilement, suivent Perkrax.

La scène dure toute la journée. Les hommes à suivre le loup. Ce n’est que lorsque le crépuscule approche que le loup accélère et disparaît.
Devant le groupe, se dessine les silhouettes des premières maisons : Fay de Bretagne !


[HRP]
Estimation Google map : 23h de marche. Sachant qu’un bon marcheur va tjs plus vite que leurs estimations mais qu’on est l’hiver…
Tu noteras que j’essaie de jouer Perkrax bcp plus mature, prudent. Avec une petite touche marqué par ce qui est arrivé à Bulliste.
Et le petit liant pour joindre les sujets Fin du Tribunal et Familier.

Quelques jours plus tard, dans l’auberge de Fay. Les quatre mercenaires discutent à voix basse, attablés non loin du feu, éloignés des clients locaux.
- La vache. Pas commun l’gars, là.
- S’tu veux mon avis, Y m’fout les foies, moi
- Ouhais, moi aussi, un peu. Mais faut avouer qu’d’un autre côté, sacré bonhomme. Pas une fois qu’la mouf’té à avancer dans la neige. J’en ai connu des faux durs mais là pas d’chiqué possible. Gringalet qu’il est, l’aurait jamais arrêté !
- Et l’coup du loup ? J’sais pas c’qu’il lui a fait mais direct on a senti qu’la bête savait à qui elle avait à faire. L’gars l’est pas armé mais l’savait qu’l’craignait rien.
- Ouep. Non y a pas. J’ai bossé pour plein d’gars. Des marchands bien gras ou des culs bénis. Rare qu’j’ai eu autant d’respect pour un richou. Là l’est flippant, p’t’être mais y m’red’mend’rait d’bosser pour lui qu’ça s’rait avec plaisir. Et pas qu’pour la paye !

Très drôle.
[En même temps je voulais pimenté un peu/beaucoup ton arrivée à Fey, mais tu m'as grillé]
[Pas grave]

[HRP]
Bah pimente alors !
NB : tu l'as eut-être vu mais j'ai prévu de réutiliser ces PNJs potentiellement.

Je vais attendre que tu re rencontres ton loup.
C'est une scène entre toi, ton loup et..........

[Ne t'attache pas trop à tes hommes........(je dis ça je dis rien)]

D'ailleurs, il restent à Fay, où comment ?
Eux ils iraient bien dépenser leurs solde à Nantes ?

[Pour le loup cf. sujet familier.
Pour les hommes j'espère que tu ne vas pas tout me détruire d'un seul post alors que j'ai investi du temps de cerveau à leur donner consistance !!!!
Bon on verra bien ce que le destin MJ nous réserve.

Dès que j'ai vu ton poste sur les hommes qui parlaient entre eux, je me suis dit qu'ils ne pouvaient pas (tous) finir en chair à canon.
ça serait dommage.

Sinon, qu'est ce qu'il font ces hommes ?
C'est bien beau d'avoir des hommes d'armes mais il faut les entretenir.

De retour à Veritas Alibi, passé le choc de la découverte, avant le début du Concilium, Perkrax prend le temps d’écrire à Astérione, son ancien maître.

« Très cher Astérione,

Je me plais à t’écrire ces quelques lignes pour te partager mes réflexions comme pourrait le faire naturellement un élève à son maître. Officiellement, nous ne sommes plus élève et maître mais je ne crois pas me tromper en disant que j’ai encore à apprendre. Et tu ne me contrediras pas.

Etrange que l’analyse du Dédale des sentiments et le duel qui peut s’exercer face à la raison. La frustration, la blessure de l’égo que peut ressentir un individu quand il apprend que son destin est dessiné sur un fil d’Ariane dont il n’arrive à dévier. Comment ont pu réagir des héros anciens comme Egée, roi d’Athènes, contraint tous les neufs ans à livrer au minotaure sept jeunes hommes et sept jeunes femmes ? Certains diraient qu’il accepta la situation à défaut de réussir à la changer. Là où Thésée, son fils, s’est porté volontaire pour tenter – et réussir – l’impossible : accepter le conflit et vaincre le minotaure sur son propre terrain.
Suis-je Egée ou Thésée ?
Aucun des deux. La vie, si elle est faite de choix, ne se restreint pas à deux choix. Acteur ne veut pas dire s’opposer.

Un enfant exploité et manipulé porterait sur lui la fureur et la frustration d’avoir été manipulé sans s’en rendre compte. Un adulte analyse la situation, constate son échec mais, sereinement, peut constater que la situation en place aujourd’hui et demain est préférable à celle d’hier.
Trop longtemps, je fus enfant. Adulte, je suis.

Je suis heureux de savoir l’orage qui des années a vu s’affronter des nuages au-dessus de ma Maison voir aujourd’hui ces deux nuages disparus, remplacés par la promesse de jours meilleurs, même s’il ne s’agit que d’une promesse.
Je me demande de quelle ossature sera fait le prochain Primum, lorsqu’il se sera révélé. Je me demande quel seront ses plans, au-delà du pouvoir. Car le pouvoir est un moyen et non un but pour être efficace et durable.
Je serai fier d’être au côté d’un Primum qui sera aussi profitable à ma Maison que mon Maître fut profitable à mon apprentissage.

Perkrax. »


[HRP]
Tu auras remarqué que je suis à peine subtile. La métaphore autour du minotaure. L’allusion au Primum.
Et puis la main tendue, genre je ne serai plus manipulé mais genre je serai prêt à avancer dans ton sens si je juge ton sens le bon.

Que faire d’eux ? Pendant plusieurs jours, Perkrax s’était posé la question. Un loup doit-il s’encombrer de chiens à ses côtés ? Peut-être s’ils sont dociles et efficaces ?
Mais les quatre hommes d’arme l’avaient accompagné jusqu’à Châtillon. S’ils venaient à tomber entre de mauvaises mains, cette information suffirait à remonter jusqu’au Diadème. Astérione avait joué magistralement sa partie d’échec. Lui rendre la partie si facile serait presque lui manquer de respect.
Il n’y avait pas des dizaines de solutions. Rendre les hommes à jamais silencieux était la plus simple. Mais encore fallait-il que leur esprit repose en terre consacrée pour enterrer définitivement son secret, au sens propre comme au figuré. Pfoua ! S’en remettre à l’Eglise sous quelque forme que ce soit, hors de question.
Si les hommes ne se souvenaient pas de cet épisode, alors n’en parleraient-ils pas. Et puis au fond de lui-même Perkrax se refusait à une solution aussi simpliste qu’une mise à mort. Il avait passé l’âge de tuer juste pour le plaisir ou par facilité. Ce n’était pas de la bonté ou de la clémence, loin de là, mais un simple calcul logique. Depuis trop longtemps, Perkrax était seul et il se devait de s’entourer d’alliés, y compris de simples grogs peu influents.

Les pas du mage l’avaient conduit jusqu’à l’auberge de Fay. Les quatre hommes étaient là. Ils se levèrent d’un seul homme quand ils l’aperçurent.
« Ah Monseigneur, prit la parole Giboin. S’demandions si z’y allez rev’nir ! C’est qu’nous pensions aller à Nantes pour passer l’hiver. Rien cont’ Fay c’bonne bourgade de Fay mais l’z’allons vite tourner en rond !
Perkrax les dévisagea un par un en silence. Les quatre hommes attendirent patiemment, presque inquiets.
- Suivez-moi !
Perkrax sortit et à sa suite, les quatre hommes. Ils marchèrent quelques minutes jusqu’à s’éloigner du village. Puis Perkrax s’arrêta et reprit.
- J’ai mieux à vous proposer que simplement dépenser votre argent à Nantes en attendant de trouver un autre employeur. Restez à mon service. Je vous propose de prendre quelques minutes avec chacun d’entre vous pour en parler. Giboin ?
Perkrax s’éloigna de quelques mètres, tout en restant dans la ligne de vue des soldats. Giboin hésita puis, prenant son courage en main, se rapprocha du mage. Il n’allait quand même pas passer pour un pleutre auprès de ses compagnons.
Une fois à ses côtés, Perkrax reprit la parole :
- Je vais avec toi entonner une prière en latin, histoire de nous protéger du mauvais esprit.
Perkrax parle donc en latin et lance le sort « Loss of but a moment’s memory » (sort connu avec un total en lancé de +10 par rapport au niveau du sort) pour effacer de la mémoire de Giboin toute référence à leur passage à Châtillon. Dans la mémoire de l’homme, que les longs trajets dans la neige, sans savoir où ils étaient.
Perkrax passe ensuite à chacun des trois autres.

Ensuite Perkrax libère ses hommes et les laisse aller passer l’hiver à Nantes. Il leur demande de revenir à la fin de l’hiver à Fay. A Nantes s’ils ne savent où loger, qu’ils se rendent au Pisse-Dru et indiquent au tavernier qu’ils viennent de Fay.

Parfait.