Lettres à Alain de Penthièvre, Baron de Chateauledrun

Tibors rédige donc non pas une mais deux lettres pour son père.

Une ou il explique être en vie, qu'il a du fuir les templiers (en se présentant à son avantage) et que qq'un a mis sa tête à prix en exigeant que sa passe pour un accident. Le commanditaire est très probablement Régis.

Une autre qui commence par "si vous lisez ceci, c'est que je suis probablement mort" et présentée sous forme de dernière volontés.
L'idée est là aussi de dire que sa tête était mise à prix et qu'il se sentait traqué. Dire que le commanditaire est probablement Régis, même s'il n'a pas de preuves.
Dire enfin que celui qui porte cette lettre, aussi étrange et énigmatique qu'il paraisse est un homme de confiance. Et qu'en ces temps difficile et cette fin de vie, il fut le seul ami de Tibors (Tibors ajoute une dose de mélodramatique).
La dernière volonté de Tibors est que son frère Régis soit jugé et que le porteur de la lettre puisse être remercié comme il se doit par son père.

L'idée n'est pas de faire fortune mais bien que le pauvre Ailin ne soit pas trop dépendant de ses confrères. Ailin est bien gentil mais sans le sous ni rien, il se ferait manipuler sans Tibors.


J'aimerais rédiger en détail chacune de ces lettres mais je n'ai pas le temps. J'essaierai qd même de faire ça d'ici la prochaine partie. mais d'ici là, si tu as des demandes de précision, je veux bien.

J'aimerais bien que tu rédiges ces lettres si possible....et a moins d'un gros retournement de situation, dejà ces lettres ne sont plus en possession de Ailin, là où il est et je ne crois pas que ce soit à la prochaine partie que vous irez voir le père de Tibors.

Donc tu as le temps....

Je les rédigerai, ok.
Notes qu'elles sont toutes les duex cachetées, avec le sceau de Tibors. Et qu'elles sont avec les affaires d'Ailin, donc dans la chambre d'auberge (avec l'or et les autres objets)

A Alain de Penthièvre, Baron de Chateauledrun


Mon très cher Père,

Si vous lisez ceci, c'est que je ne suis plus de ce monde. J'ai écrit ce courrier car je me savais menacé. J'ai toujours su prendre la vie du bon côté, avec une légèreté proche de inconscience. Un peu trop même parfois, comme vous me l'avez souvent dit. Et si j'écris ce jour que je me sens menacé c'est que j'ai dû, malgré moi, me rendre à l'évidence. Les nombreux accidents auxquels j'ai pu échapper depuis mon enfance ne sont pas le fruit du hasard.
Et, si je ne voulais pas me rendre à l'évidence, des éléments nouveaux me sont apparus. A Tours, lors que j'échappai de justesse à une charrette bien décidée à me renverser violemment, m'entraîannt de vie à trépas, celle-ci fut stoppée quelques mètres plus loin. Pour en avoir certitude, je me précipitai auprès du paysan qui la guidait. L'homme tenait plus du malfrat que de l'honnête paysan et, en échange de ma clémence, avoua qu'une prime de XXXX livres (j'ai pas le vrai chiffre) était promise à qui ferait trépasser le sieur « Tibors dit de Penthièvre » dans ce qui devait passer pour un accident.

Je sais que vous vouliez que je rejoigne les Templiers en cette ville de Tours tant pour ma sécurité que pour m'assagir mais je décidai de fuir. Pardonnez-moi de t'avoir désobéi. Fuir n'était, si vous me lisez, pas la bonne solution. Une fois de plus tu avais raison. Une fois de plus, j'aurais du écouter vos sages conseil. Puissiez-vous me pardonner un jour.

Mais si je vous écris ce jour, ce n'est pas tant pour présenter mes excuses mais aussi pour vous dire que, autant que cela me peine, le commanditaire de ces accidents et du dernier qui causa ma perte, n'est autre que mon propre frère, votre autre fils, Régis. Jamais je n'ai eu de prétention pour vous succéder. Jamais je n'ai aspiré au pouvoir. Vous disiez même que c'était pour cela que je ferais un excellent Baron. Mais depuis toujours, Régis craignait ma simple présence.
Je ne vous demande pas vengeance mais simplement justice. J'ai toujours eu confiance en la justesse de votre jugement. Que vous décidiez de juger publiquement ou en privé mon frère, je sais que vous prendrez la décision la plus juste. Considèrez ceci comme ma dernière volonté.

Une dernière chose, mon très cher Père, sur le porteur de cette lettre : Ailin. Aussi étrange, excentrique et peu engageant soit ce personnage, je vous remercierais si vous pouviez l'accueillir en ami. Plusieurs fois sa sagesse et son esprit vif on pu me sauver de mauvais pas. Il est devenu un ami alors que rien ne semblait s'y prédisposer. Au point que si j'avais eu quelque héritage, je le lui aurais légué sans hésiter. Si cela ne s'oppose pas à vous principes, je vous serais reconnaissant, si vous pouviez lui donner quelque pécule. Je ne lui ai rien promis mais il m'a tant apporté et je ne lui ai en retour apporté que demandes de services ou ennuis... Je serais rassuré de le savoir vivre décemment.

Mon très cher Père, je termine cette lettre en vous remerciant pour tout ce que vous fûtes pour moi. Si une image devait être donnée à ce qu'est un Père idéal, le fils parfois turbulent que je suis se doit honnêtement de te dire que vous en fûtes la plus parfaite description.

Votre fils qui vous a toujours respecté et admiré.

Tibors

C'est une lettre sincère et tout à ton honneur.
Tu y reconnais certaines erreurs mais la plupart tu les as commis parce que tu es ce que tu es.
La lettre est pondérée, ni accusatrice, ni larmoyante, ni vengeresse, on sent une bonne dose de connaissance des gens et d'étiquette.

Tu gagnes en expérience : 2 point en étiquette, 1 point en connaissance des gens et 1 point global.

Merci pour tous ces "cadeaux bonus".
PS : tu mets à jour le Gdoc directement ou mieux vautq eu je le fasse (qu'on évite de noter deux fois ou pas noter). Comme tu préfères

C'est fait pour le Googles docs.
tu peux voir : dernière modif à 15h58.

Ce ne sont pas des cadeaux Bonus. Cela récompense le RolePlay, comme quand on joue c'est un peu une récompense pour le temps passé à étoffer ton personnage.

oui d'où les " "
J'ai les mêmes habitudes de MJ : récompenser le jeu entre parties ainsi que toutes contributions à l'univers de jeu

La deuxième lettre :

A Alain de Penthièvre, Baron de Chateauledrun



Mon très cher Père,

Je vous écris cette lettre pour de graves raisons. J'aurais cent fois préféré venir de moi-même vous voir mais cela serait par trop dangereux. Ma vie est en effet menacée.
J'ai toujours su prendre la vie du bon côté, avec une légèreté proche de l'inconscience. Un peu trop même, parfois, comme vous me l'avez souvent dit. Et si j'écris ce jour que je me sens menacé c'est que j'ai dû, malgré moi, me rendre à l'évidence. Les nombreux accidents auxquels j'ai pu échapper depuis mon enfance ne sont pas le fruit du hasard.
Et, si je ne voulais pas me rendre à l'évidence, des éléments nouveaux me sont apparus. A Tours, il y a quelques semaines, j'échappai de justesse à une charrette bien décidée à me renverser violemment, m'entraînant de vie à trépas. La charrette fut stoppée quelques mètres plus loin. Pour en avoir certitude, je me précipitai auprès du paysan qui la guidait. L'homme tenait plus du malfrat que de l'honnête paysan et, en échange de ma clémence, avoua qu'une prime était promise à qui ferait trépasser le sieur « Tibors dit de Penthièvre » dans ce qui devait passer pour un accident.

Je sais que vous vouliez que je rejoigne les Templiers en cette ville de Tours tant pour ma sécurité que pour m'assagir mais je décidai de fuir. Pardonnez-moi de vous avoir désobéi. Fuir et me cacher était ma seule issue pour rester en vie.

J'ai depuis pu enquêter et j'ai appris avec certitude que le commanditaire n'est autre que Régis, mon propre frère. Pour me sortir de l'étau qui se resserrait jour après jour j'ai même dû faire croire à ma propre mort à Nantes.

Vous aurez peut-être déjà appris celle-ci, auquel cas je m'en excuse. Cette lettre est là pour vous informer autant que pour m'excuser. Peut-être n'approuverez pas cette façon lâche de faire face à cette menace mais je ne sais comment l'affronter sans défier mon propre frère. Aujourd'hui, comme toujours, je fais confiance en votre sagesse. Dois-je poursuivre ainsi ma vie, abandonnant mon nom et gardant l'anonymat ? Dois-je venir en Penthièvre défier mon frère et risquer la honte sur ma famille ? Je ne doute pas que vous saurez m'apporter vos sages conseils.

Ailin, le porteur de cette lettre, aussi étrange qu'il vous apparaisse m'a aidé à rester en vie. Je lui fais confiance comme je ne fais confiance en peu de gens. Si basse soit sa naissance, il est érudit et juste penseur et d'une droiture rare. Vous pouvez sans risque lui faire confiance pour votre réponse, qu'elle soit écrite et cachetée ou orale.

Votre fils qui, toujours, vous respecte et vous admire.

Tibors

La deuxième c'est au cas ou tu ne sois pas mort.

Très bien. beau boulot.

Ailin garde les deux mais choisira in fine laquelle il donnera. Si tant est qu'il en donne une.

Tes lettres ont été retrouvées au fond du tonneau du Vieux.

Ailin les a donc emmenées chez le Baron Emeran.

et il les garde sur lui, dorénavant.

C'est bien la première lettre que tu as lu au père de Tibors ??

celle-ci : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Non ?

Oui. sachant que le vrai montant de la prime devait y être (Catherine l'avait donné) mais je ne l'ai pas retrouvé dans mes notes.
Et si le vrai chiffre n'a pas été donné, dis-le moi et considère que ça n'a pas été indiqué.

NB : tu as par contre lu le brouillon de la lettre, donc à qq fautes de frappe ou formulation prêt c'est la même. La dernière version est celle du forum mais j'avais pas le net

Je pense qu'elle a donné le vrai montant de la Prime : 40 livres.