1193 Tibors le Chevalier

Asmodeus Mogart a écrit:[HRP] tu as déja ton armure complète
[/HRP]

C'est vrai. C'est juste que je précisais que pour une fois je n'allais pas voyager léger.

Asmodeus Mogart a écrit:
Tu vois Ragnar hésiter, l'ombre d'un conflit intérieur se voit sur sa figure.
J'accepte que tu viennes présenter tes hommages, mais que tes intentions soient pures sinon je te jette dehors comme un vil manant.
Peut-être suis je un peu trop sourcilleux et ombrageux, tant de responsabilité pèsent sur mes épaules !!!!

Tibors hésite à son tour. Il jette un regard à Bernard. Se jeter dans la gueule du loup, lui confirme son fidèle bras droit. Mais Tibors aime voir le positif et Ragnar semble sincère (2.5 en Folk Ken, ça suffit à avoir une bonne idée ?). Mais rien ne prouve qu'au-dessus de lui, la dame qui l'emploie le soit tout autant. Après tout l'image que Tibors en avait vu lui avait presque donné froid dans le dos.
Oh et pui sau diable ces tergiversations ! On dirait Ailin ! pense Tibors.
"Très bien. Je t'accompagne pour présenter mes hommages. Mes intention sont pures, sois-en rassuré. Et je ne resterai pas plus que la journée. Je ne veux m'imposer."

Tu emportes le morceau avec ta force de conviction.

Son cheval l'attend devant la petite taverne.

Tu vas avec lui ?
Que fais tu de Bernard ?

J'y vais avec lui.
Je propose discrètement à Bernard de rester dans le coin. Si je ne suis pas revenu dans 2 jours qu'il prévienne nos amis mages. Et surtout qu'il soit prudent.

Tu suis Ragnar.
Tu passes le petit pont....

Pas de mercenaire en vue.

Ragnar te pose une question, histoire de faire la conversation :
Comment as tu fais pour parvenir jusqu'au château si nos mercenaires ne t'ont pas laisser prendre ce chemin ?

La forêt qui se dresse de part et d'autre du passage est dense. Le temps est au soleil et une agréable lumière vient illuminer le chemin qui mène au château. Il est encore tôt et la nature est en plein éveille. Le bruit aux alentours et le chant des oiseux est rassurant. C'est beaucoup plus agréable que de traverser les bois en s'écorchant aux ronces.

Tu arrives au château, le Pont Levis est baissé et il y'a 2 gardes aux couleurs de Kastellin en faction.
En approchant tu vois qu'il y'a un certains nombres d'hommes armés, à peu près un tiers sont des mercenaires et ils sont très bien armés, certains ont même des arbalètes. Il serait tellement aisé de décocher un trait mortel d'une des meurtrières.


Tu rentres dans la cour.

La première chose qui te frappes c'est l'Arbre.
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Il fait froid dans le dos.
On dirait qu'une personne a tenté de sortir de l'arbre ou que l'arbre est devenu vivant un court instant avant de redevenir Arbre.
Près des ruines il amène une sentiment d’étrangeté et presque de morbidité au Castel qui vous entoure.

Dès que tu arrives un valet prend ton cheval, Ragnar met pied à terre.
Dame Morganne de Kastellin vous attends.
Elle a pour le moins une beauté très étrange.
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En entrant dans le château, Tibors ne peut s'empêcher de se dire que Bernard n'a pas tort : il entre dans la gueule du loup ! Il enfonce sa tête dans son armure, espérant qu'aucun carreau ne passe entre son gorgerin et sa cuirasse. Presque inconsciemment sa main se pose dans le sac où est son orbe. Tibors fait une rapide prière avant d'arrêter Justice devant la dame de Kastellin.

Il descend de cheval avec toute la dignité et le charisme dont il sait faire preuve et présente ses hommages à la Dame de Kastellin :
"Ma dame, je vous prie de recevoir mes plus sincères condoléances pour votre perte et vous présente mes excuses pour n'avoir pu venir plus tôt vous présenter mes voeux. Adrian était un ami et je pleure sa disparition autant que j'ai pleuré celle de feu mon père."

A la vue d'un chevalier d'une si grande prestance et aussi bien tourné de sa personne un fin sourire se dessine sur son visage pale et un peu froid.

Mais lorsque tu prononce le nom d'Adrian une réaction fugitive passe sur son visage, ce n'est pas de la tristesse mais de la colère.
(il te semble avoir gâché ton entrée).

Pendant un instant elle hésite à te faire entrée, mais Ragnar te présente :
Voici Tibors de Penthièvre que j'ai rencontré au village voisin, il vient vous rendre hommage.

Morganne t'invite à rentrer. D'une démarche ondulante elle te guide jusqu'à la salle à manger, sombre. Au centre de cette salle est dressé une imense table.
A ton entrée un grognement se fait entendre et un Ours de très grande taille et d'une effrayante maigreur s'avance. Il porte une muselière et est retenu au mur par chaîne une scellée au mur. Lorsqu'il te voit il tente de se dresser sur ces pattes mais Morganne qui s'est saisi d'un fouet le fait claquer sur son torse, sa voix devient sifflante: retourne à ta place gros balourd. L'ours retombe sur ces pattes et se couche.

Elle t'invite à te restaurer et à raconter ton histoire.

Asmodeus Mogart a écrit:Mais lorsque tu prononce le nom d'Adrian une réaction fugitive passe sur son visage, ce n'est pas de la tristesse mais de la colère.
(il te semble avoir gâché ton entrée).

Que nenni ! C'était au contraire voulu pour voir sa réaction. J'ai vu.

Tibors fait cependant comme s'il n'avait rien remarqué et suit avec déférence la maîtresse des lieux. A la vue de l'ours, il se souvient vaguement d'une histoire qu'avait raconté Xzyl sur le fait qu'il avait été jeté du château et poursuivi... il était sur une enquête ou quelque chose comme ça. Bon tant pis ça ne lui revient pas.

Tibors s'installe et commence son histoire...

Tibors raconte donc son incroyable histoire à la recherche de Sire Pelnore mais en supprimant tout le passage sur l'Arcadie et le démon.
En gros ils sont allés jusqu'à une île loin en Méditerranée. ils ont vécu toutes leurs aventures (y compris le leviathan).
Quand ils sont ressortis de la gueule du Leviathan, ils sont alors revenus jusqu'à Chateauledun.
Tibors cite ses compagnons érudits autant que les autres.
Il parle ensuite du mariage, de la belle fête que c'était, etc. Il mentionne à peine l'attaque de "quelque seigneur local jaloux probablement".

Enfin, il lui demande de raconter son histoire à elle. Pas forcément la mort d'Adrian mais qui est-elle ses origines...

Le temps tourne.
Ton histoire est longue et intéressante, tu n'as pas de talent de conteur mais tu sais assez joliment tourner les mots pour captiver la Dame de ces lieux.

Le repas est donné, hormis quelques gardes et serviteurs qui apportent diverses collations le château est calme.

Tu poursuis ton récit.

Enfin quand tu lui demandes de raconter son histoire, elle dit :
"je suis encore très affecté par la mort de mon époux et je ne désire pas m'étendre sur mon histoire qui raviverait mes sentiments encore très vivaces et des émotions difficiles.
Le monde est dur pour une jeune épouse et héritière, tant de personne pensent que ce n'est pas la place d'une femme.
J'essaye de faire humblement mon devoir de seigneur et de veiller aux bien être des miens.

A ce moment là, une matronne à la poitrinne généreuse gonflé par le lait rentre tenant dans les bras un enfant en bas âge.
Morganne le prend dans ses bras.
Messire Tibors, je suis toucher que vous soyez venu me rendre hommage. Voyez j'aspire à la tranquillité avec les miens.
Je vous présente Adrien mon fils,  Thrug mon ours et mon fidèle Ragnar qui veille nous protège tous.
(Ragnar est gêné).

Elle redonne son fils à la matronne.

Souhaitez vous rester quelques temps ?

Le nourrisson semble avoir quel âge?

Tu es fort en nourrisson toi ?
([mode vendredi ON] Quand Tibors donne le biberon c'est pas à un nourrisson....et c'est pas un biberon...[mode vendredi OFF])

Grosso modo plus de 6 mois et moins d'un an, mais vraiment grosso modo.

Asmodeus Mogart a écrit:Tu es fort en nourrisson toi ?

je m'attendais à ce genre de réponse. Et il ressemble à Adrien père ? A Ragnar ?

je m'attendais à ce genre de réponse. Et il ressemble à Adrien père ? A Ragnar ?

Adrien père se nomme Adrian (mais c'est pas grave y'a plusieurs fois ou j'ai fait l'erreur et je n'ai pas relever les autres)
Et la seule chose que tu peux dire c'est qu'il est assez âgé pour ne pas être une petite boule braillarde, fripé et moche donc plus de 6 mois.
Physiologiquement, tu es bien en peine de dire qui est le père.....

Ok.
Pour Adrian j'avais un doute dc j'ai changé l'orthographe au dernier post justement. Noté.

Tibors remercie pour l'accueil. Il ne veut surtout pas s'imposer mais en effet la journée a bien avancé aussi accepte-t-il de rester pour la nuit mais il partira dès le lendemain à l'aube.

Et ainsi il n'abuse pas et ne s'impose pas mais ça lui donne une nuit de plus pour en savoir plus.

On est en fin d'après midi et la Dame de Kastellin te fait visiter son chenil dont elle est très fier.
Il y'a 2 types de chien. Une dizaine de Mastiffs, des énormes chiens et une trentaine de chiens de chasse à courre.
Elle est très accorte et semble passionné par la chasse.
Elle en profite pour te faire répéter l'Histoire du Kraken qui l'impressionne.

De ce que tu peux voir, il y'a environ 20 gardes et 10 mercenaires.

Le soir le dîner est un peu plus frugale, sans gibier. Justement , il y'a bien longtemps qu'elle n'a pas chassé, et elle te propose de l'accompagner demain pour une chasse au gros. Elle voudrait lever et tuer un sanglier ou peut-être avec un peu de chance un Ours.

Une servante te montre ta chambre.

Tibors note toutes ces infos et observe les lieux pour trouver les points forts et points faibles du château, au cas où, pour plus tard. Il cherche aussi à repérer des trucs louches, du genre choses un peu magiques (selon ses connaissances à lui à son niveau).

20 gardes et 10 mercenaires plus les chiens et l'ours, ça me semble d'ailleurs énorme pour un château de cette taille, non ? Le domaine à défendre est grand ou pas ? Ce sont des réflexions que je me fais tout seul mais je n'en parle pas.


Tibors accepte volontiers de raconter de nouveau son récit. Par contre, il refuse poliment pour la chasse le lendemain. Il a beaucoup de route à faire (et Bernard qui l'attend mais ça il ne le dit pas).

La journée a été chargé en tension.
Tu fais un brin de toilette avec un broc d'eau et une serviette de lin.
Le lit semble spacieux et moelleux, il y'a quelques braises rougeoyante dans l'être, on a fait un petit feu pour que la température de la chambre soit idéal.

La porte s'ouvre lentement et apparaît Morganne de Kastellin vêtue d'une simple chemise de nuit transparente qui fait ressortir la pâleur de ses seins.
Si ces seins sont 2 globes de neige, ces yeux sont deux braises braqués sur toi. C'est toi, ton corps viril et splendide, ta musculature fine et délié, ton visage au sourire ravageur, ton charme et ton charisme naturels qui ont allumé ce brasier dans ses yeux.

Tibors ne peut s'empêcher d'être troublé par cette sublime apparition.
Mais au prix d'un effort surhumain que seul un preux noble chevalier réussirait, l'esprit reprend le dessus sur le corps.

Tibors recule d'un pas.
"Ma Dame ! Je vous présente mes plus plates excuses mais je ne pense pas qu'il soit raisonnable pour vous de quitter votre chambre à une heure si tardive. comprenez, mon coeur est déjà pris et même si je comprends votre douleur avec la disparition d'Adrian, je ne peux vous épauler ici et maintenant. Ce ne serait pas convenable."

Bon Tibors espère repousser les avances de la Dame en pesant ses mots pour ne pas la froisser ni sous-entendre quoi que ce soit et surtout pas que ses intentions ne sont pas pures.

Ces yeux de feu braqués sur les tiens, d'une voix rendu rauque par le désir, elle te dit :
Je suis la Dame de ces lieux, je décide de ce qui est convenable. Et qui te parle de cœur, je parle de corps, je veux sentir le tien sur le mien, je n'ai que faire de ton cœur pris ou pas pris.
Elle prend ta main et la pose sur son sein: ce n'est pas mon cœur que tu sens là, c'est mon corps qui s'embrase quand tu le touches.

Ca va mal finir cette histoire ! pense en lui-même Tibors, avant d'ôter sa main délicatement et de reculer.

"Non désolé, je ne peux pas. Je vous l'ai dit, mon cœur et par déduction mon corps sont pris. Je ne succomberai pas, qd bien même les désirs du corps !"

Belle joueuse, avec une petite moue maussade, à reculons, faisant onduler son corps, elle se retire.

Arrivée à la porte, tu vois son visage se transformer en un masque hideux de haine pure, le brasier de ses yeux s'est transformé en un néant insondable.

Elle prend sa tunique à deux mains et la déchire en hurlant.

Encore légèrement émue et choqué par la transformation de la dame tu es assailli et maîtrisé par une demi douzaine de garde.
Battu comme un chien, avant de sombrer dans l'inconscience tu as juste le temps de te dire que
1/ les gardes qui sont arrivés sont tous des mercenaires
2/ ils sont arrivés bien vite, voir tout de suite comme si le cri de la dame avait été un signal.

Tibors aurait dû parier là-dessus, il le sentait venir. Au moins, au moment de sombrer sous les coups, a-t-il le double sentiment ambigüe : d'avoir été fidèle à Gaïa... et qu'il a bien fait car il n'y avait rien à gagner avec cette succube !

Question : Tibors est venu avec Justice ? Il est donc lui aussi resté à l'intérieur du château ?

Tibos est venu avec Justice et il est certainement à l'intérieur du chateau.