[1194] avant le Tribunal

MAIS AVANT, il parle avec Eliaz de la cochenille. Si l'animal lui dit quelque chose.

Absolument rien.

Sur place, il se rendra chez Solkan pour une visite de courtoisie.

et ......?
que fais tu ?

S'il est là je discute avec lui. Lui demande les dernières nouvelles des Tytalus, etc.
Son apprenti est là ou pas ?

up du soir

Il t'attendait.

Son apprenti n'est pas là.

Il coupe tes questions.
Les amabilité viendront après.

Tu es venu pour discuter avec Bulliste ?
Non ?

Perkrax n'est pas Ailin. Il ne tournera pas autour du pot.
Il regarde Solkan dans les yeux :
En effet.

Par ici.

Il emprunte un escalier et t'emmène dans les sous sols de la maison.
Vous franchissez une cave contenant quelques provisions et autres objets quelconques.
Il se poste devant un mur.
D'un geste de la main, il le fait disparaître.

Un autre escalier.
Qui à l'air plus vieux, plus ancien.
Vous  descendez dans les profondeurs de la ville.

A la fin de l'escalier. Une lourde porte barre l'entrée d'une grande salle.
Solkan prend une grosse clef pendu à son cou et l'ouvre.

Une vieille salle.
Un autel aux inscriptions rongées par le temps.
Une lumière douce diffusée par 2 globes blanc qui se reflète dans le miroir qui flotte au dessus de l'autel.

Placez vous devant le Miroir, sur la Dalle Blanche te dis Solkan.
Je reste ici.
Je préfère ne pas entendre ce que vous avez à dire à Bulliste.

Perkrax suit et obéit. Sur ses gardes mais confiant.
Il se place comme indiqué par Solkan. La porte est-elle suffisamment épaisse pour que le son ne passe pas ? (sachant que si Solkan veut écouter par un autre moyen, il peut)

Il se place comme indiqué par Solkan. La porte est-elle suffisamment épaisse pour que le son ne passe pas ? (sachant que si Solkan veut écouter par un autre moyen, il peut)

Je me suis mal exprimé.
Solkan est dans la pièce près de la porte (qui elle est fermée).

Mais la pièce est suffisamment grande (20 mètres de long) pour qu'il est du mal à entendre (avec des moyens naturels) une conversation à voix "normales".

Une fois devant le miroir et sur la dalle blanche, le miroir se trouble et apparaît Bulliste.

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up

Perkrax s'approche, sur ses gardes.
Le visage de Bulliste apparaît. Est-ce bien elle ou une illusion ? Non. A priori c'est bien elle.

Perkrax s'incline légèrement (c'est quoi le protocole avec une Prima ?).
"Chère Prima,
C'est un grand honneur que vous m'offrez en me proposant cette entrevue."
Puis, sans tarder, enchaîne.
"Je sais que le Bâton de Malvoleus vous serait utile pour asseoir le titre qui vous revient naturellement de droit. Je peux vous l'apporter. Et je serais heureux de le faire.
Mais avant cela, il me faut savoir ce que vous comptez faire. Quelles actions vous avez l’intention d'agir une fois que votre titre ne sera plus contestable ni contesté. Et puis... Et puis c'est un peu terre à terre comme question et je n'ose la poser... mais qu'est-ce que moi, Perkrax, jeune mage, je gagnerais à vous apporter ce Bâton ?"

D'un air glacial :
Qu'est ce vous gagnerez si VOUS (elle insiste sur le vous) m'apportiez le bâton. Rien. Où plutôt mon inimitié éternelle !


Puis elle reprend avec un fin sourire :
Je vois dans le froncement de votre sourcil que ce n'est pas la réponse que vous attendiez !
Effectivement le Baton de Malvoleus me serait utile pour asseoir mes prétentions au titre. Avec le Bâton en ma possession, j'aurais 2 choix pour reprendre le titre. Je pourrais reconvoquer une assemblée des Tytalus, sous prétexte de dédouaner formellement Malvoleus des sombres accusations qui entachaient sa mémoire et avec l'appui de mes paires reprendre ce qui m'a été induement pris : mes fonctions de Primus. Je pourrais aussi avec la puissance du Baton défié directement Harpax pour récupérer la baguette du Primus.

MAIS (elle insiste lourdement sur le MAIS, son sourire a disparu), si c'est VOUS qui m'apportez le Bâton, cela aura l'effet inverse. Vous êtes peut-être un peu jeune en politique, mais je pense que vous apprenez vite. Donc imaginez un des Tytalus les plus sulfureux m'apportant l'un des objet que l'on considère à tort bien sûr comme démoniaque. Je serais alors immédiatement soupçonné. Bien sûr avec le temps je pourrais démontrer que c'est faux....Mais le mal sera fait. Les Tytalus ont une sombre histoire avec le démonisme. Très sombre, et le moindre soupçon peut-être fatal.
Vous comprenez.

Elle marque une pause puis reprend plus didactique :
Cela fait un certains temps que les Tytalus sont déchirés par cette guerre des Primus. Cette situation paralyse notre maison. Nous perdons de l'influence sur l'Ordre et surtout au tribunal de Normandie. Montverte a déjà réussi a écarté Confluencis, C'est la puissance dominante du Tribunal. Elle risque de nous écrasez si nous la laissons faire trop longtemps. Plus d'une fois, j'ai pensé abdiqué mais mon orgueil et mon sentiment qu'Harpax n'est pas le meilleur dirigeant pour notre maison m'en ont empêché.

Donc qu'avez vous a y gagner vous si je récupère le Baton :
Vous, à court termes, rien, car votre rôle doit-être invisible.
Votre alliance, la reconnaissance de Fudarus et je peux vous laisser l'entière jouissance de Nantes, nous retirerons nos pions qui pourraient nuire à votre développement.
Et à long termes mon appui.
Par exemple, pour vous, un jeune mage plein d'ambition, que je soutiendrais, peut-être pourriez vous révéler l'étoffe d'un futur Primus.
Mais pour cela il faudra vous débarrasser de votre réputation sulfureuse.

Elle prend un air plus sérieux :
Cela fait un certains temps que vous avez attiré mon attention. Mais il y'a très peu d’éléments sur vous......J'ai toujours considérer cette légende sur le damné et l'innocent de peu d’intérêt, cette façon de rejouer le drame de Tasgilia n'était qu'une légende ou un jeu pour Tytalus en mal de sensation. Mais cette légende semble être bien plus puissante et sinistre qu'un petit jeu innocent. Si je suis de nouveau Primus, je vous promet d'enquêter sur cette "Farce", ce qui se cache derrière, et votre rôle. De manière à ce que puissiez vous débarrassez de votre réputation sinistre et que vous ne soyez vu comme un membre éminent de notre maison et non comme un sombre rejeton.

Elle a un regard rieur :
Il faut savoir placer ses pions à long termes voir à très long termes. C'est comme cela que l'on peut voir qui a l'étoffe d'un puissant, d'un dirigeant.

Elle s’interrompt pour te laisser réfléchir et parler.

Perkrax la regarde. il affiche un léger sourire.
"Très bien. C'est noté. Merci pour votre réponse. A bientôt peut-être."

Sur ces mots, Perkrax fait une révérence, avant de se retourner et quitter la dalle blanche.

Il semble que tu es surpris tout le monde en rompant la conversation.
En te retournant tu vois Solkan qui ramènes vite fait sa main contre son corps après un dernier regard à Bulliste.

Il te sourit négligemment et vous remontez ensemble dans la maison de Solkan.

Asmodeus Mogart a écrit:En te retournant tu vois Solkan qui ramènes vite fait sa main contre son corps après un dernier regard à Bulliste.

? Tu peux préciser ?

Je pourrais te retourner la question : Préciser quoi ?

Je ne vois pas trop quoi préciser ?
Il te viens une comparaison : c'est comme l'un des gamins de Pavel dont les doigt filent vers le pot à confiture pensant que personne ne le regarde et qui la retire brusquement quand la mère d'Ulfius se retourne.

A la distance ou tu étais, normalement, il n'entendait pas la conversation, mais il pouvait voir le grand miroir et Bulliste.
Peut-être que de sa main il s'apprêtait à lancer un sort puissant pour t'anéantir, sur un signe de Bulliste (bien qu'avec une seul main on lance moins bien qu'avec 2....)
Ou alors il faisait coucou à Bulliste
ou alors il te faisait des oreilles de lapins avec ses doigts en V, comme le font les apprentis farceurs (c'est peut-être un joyeux boute en train Solkan..)
Ceci n'est que spéculation et imagination....

Asmodeus Mogart a écrit:Je pourrais te retourner la question : Préciser quoi ?

Je ne vois pas trop quoi préciser ?
Il te viens une comparaison : c'est comme l'un des gamins de Pavel dont les doigt filent vers le pot à confiture pensant que personne ne le regarde et qui la retire brusquement quand la mère d'Ulfius se retourne.

A la distance ou tu étais, normalement, il n'entendait pas la conversation, mais il pouvait voir le grand miroir et Bulliste.
Peut-être que de sa main il s'apprêtait à lancer un sort puissant pour t'anéantir, sur un signe de Bulliste (bien qu'avec une seul main on lance moins bien qu'avec 2....)
Ou alors il faisait coucou à Bulliste
ou alors il te faisait des oreilles de lapins avec ses doigts en V, comme le font les apprentis farceurs (c'est peut-être un joyeux boute en train Solkan..)
Ceci n'est que spéculation et imagination....

lol. OK. Compris, pour le geste de la main.

Perkrax se retourne et s'avance. Il sourit à Solkan d'un air entendu.
"Toujours un plaisir d'être reçu chez vous, Solkan."

Puis, alors que Solkan le raccompagne vers le rez de chaussée :
"Il faudrait venir nous voir à Veritas Alibi à l'occasion. Mes sodales seraient heureux de vous y recevoir."

Perkrax, te répond qu'il préfère rester sur Rennes et ne point se mêler trop de politique, pour l'instant.
Mais il retient ton invitation, peut-être un jour qui sait......

Asmodeus Mogart a écrit:Perkrax, te répond qu'il préfère rester sur Rennes et ne point se mêler trop de politique, pour l'instant.
Mais il retient ton invitation, peut-être un jour qui sait......

Et après tu dis que tu ne joues pas mon perso à ma place ?

Perkrax était reparti dès le lendemain, à l’aube.
Il avait accepté l’hospitalité un peu contrainte de Solkan. Perkrax avait eu une longue marche pour venir. Et le même trajet l’attendait au retour.
Solkan ne semblait pas plus heureux que ça d’accueillir chez lui ce mage à la sulfureuse réputation. Mais Solkan était éduqué et était décidé à respecter le minimum d’hospitalité que lui dictaient les règles humaines. D’autant qu’il souhaitait garder des relations cordiales avec Veritas Alibi.
Perkrax, étonnamment, s’était avéré un hôte pas si désagréable. Il lui avait raconté ses aventures, loin, en Méditerranée, jusque dans la gueule d’un kraken géant et comment lui et ses compagnons s’en étaient sortis. L’histoire était-elle vraie ? Peut-être après tout ? En tout cas Perkrax y donnait vie comme s’il l’avait vécue. Perkrax raconta également comment Ulfius et lui avaient affronté un dragon des marais, sans qu’il ne précisa exactement où.

Perkrax était dépaysant, presque plaisant. Loin de l’image de sulfureux mage qui menacerait la Maison Tytalus. Non. Il avait plus des allures de Flambeaux, cherchant combats et aventures, rien de plus. Mais presque sympathique.

Puis Perkrax avait conversé avec Solkan : la Maison Tytalus, la Bretagne, le prochain Tribunal. Ses inquiétudes sur la résurgence possible ou non de Cythraul, le dieu noir.
Solkan n’était pas féru de politique mais il accepta volontiers de converser avec Perkrax qu’il découvrit souis un angle curieux.
Au final, une fin de journée presque agréable.


C’est en tout cas, ce que Perkrax avait cherché auprès de Solkan : apparaître sympathique, loin de l’image de maudit. S’être présenté comme un jeune mage aventurier, efficace, mais pas vraiment impliqué dans le jeu de pouvoir Tytalus, aujourd’hui. Mais un mage puissant, en devenir, capable de beaucoup. Positionner sa relation avec Solkan sur des bases positives. [4 en intrigue qd même !]

Sur les heures de marche du retour, l’esprit de Perkrax cogitait. Les paroles de Bulliste lui avaient fait voir les choses sous un angle nouveau…

Tu as plutôt toujours eu des contacts positifs avec Solkan.
Mais tu penses vraiment avoir laissé une bonne impression à Solkan.

Sur les heures de marche du retour, l’esprit de Perkrax cogitait. Les paroles de Bulliste lui avaient fait voir les choses sous un angle nouveau.

Sa réputation de mage « sulfureux » était un frein à ses ambitions. Depuis tout jeune, il était considéré comme maudit… triste héritage de feu son père. Une injustice… Ah, ah. Comme si la notion de justice était de ce monde ! Certains naissent riches et puissants, d’autres pauvres et destinés à une vie de misère. D’autres encore, naissent avec peu si ce n’est un talent. C’était son cas. Le don et son affinité avec mais aussi sa capacité à se dépasser, à s’élever. Les Tytalus le considéraient comme sulfureux ? Il risquait de détruire sa propre maison ? Il était surtout plus que temps que cette maison se reprenne en main. Même plus maîtresse dans sa propre Bretagne ! Dépassée par Montverte ou même Confluencis !

Bulliste était fine politique. Elle avait réussi, en quelques mots à orienter les choix de Perkrax comme elle le souhaitait. Perkrax allait donc suivre ses « conseils ». Tout lui donner et espérer en profiter à long terme. Il n’était pas dupe. Rien n’était gagné. Le risque étant grand. Mais il était nécessaire d’agir.
Perkrax avait 30 ans. L’âge pour définitivement s’imposer. Non pas qu’il n’ait rien fait avant. Son Gantelet à 13 ans, l’arrivée à Veritas Alibi à 23 ans. Et depuis 7 ans, il avait progressé. Mais politiquement, depuis son arrivée à Veritas Alibi, aucune avancée reconnue par ses pairs. Des actions d’éclat, certes mais il fallait aller plus loin. Etre patient, certes mais avancer.

Veritas Alibi donnera le Bâton à Bulliste. Perkrax restera invisible mais Bulliste n’oubliera pas. Et au besoin, Perkrax saura se rappeler à son bon souvenir.

Mais avant cela, il fallait convaincre Aodren. Convaincre Aodren c’était convaincre les mages de Veritas Alibi. Derrière ses allures de démocratie, comme l’appelaient les grecs, le véritable leader de Veritas Alibi était Aodren. Xzyl était trop timore. Ulfius, un excellent combattant mais rien de plus. Ailin, dans son monde, une sorte de regio loin de la réalité. Pavel, un observateur presque extérieur. Quant à Perkrax lui-même, même après 7 ans de loyauté, la défiance restait… en tout cas auprès d’Aodren.
Si Aodren acceptait de donner le Bâton à Bulliste, les autres suivraient. Mais comment le convaincre ? Qu’est-ce qui faisait avancer Aodren ? Qu’est-ce qui le caractérisait ? Il avait une certaine affinité avec le divin. Il y avait une histoire au sujet de son frère de sang… mais laquelle ? Il était, selon Ailin, un descendant de Merlin, Diedne. Beaucoup de mages seraient prêts à le tuer rien que pour cette rumeur. Et Eduardus semblait lui porter une certaine inimitié.
Il semblait, comme les autres mages de Veritas Alibi, beaucoup porter d’importance à la paix et au devenir des vulgaires.

Quels leviers pour servir d’argument sur Aodren pour le convaincre de donner le Bâton à Bulliste ?

Excellent.

Vraiment très bien.

On retrouve le verbe de giom, comme une gourmandise.
Cela manquait depuis que Ailin a perdu le fil de sa (ses) mémoire(s).

Asmodeus Mogart a écrit:Cela manquait depuis que Ailin a perdu le fil de sa (ses) mémoire(s).

Dis donc tu te moques ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je suis à jour de résumés pour Ailin... même si personne ne semble les lire !!!! Décembre dernier en plus c'est pas si loin.